Environnement, aménagement et urbanisme

Les impacts sur l'environnement

En application du code de l'environnement, l'entreprise KUHN a commandé la réalisation d'un état initial de l'environnement et a notamment analysé les impacts du projet sur l'air, le bruit, la biodiversité, et la gestion de l'eau. Ces études, réalisées par un bureau d'études spécialisées et selon une méthode validée avec les services de l'Etat, ont pour objectif d'évaluer les enjeux et de proposer des solutions d’évitement, de réduction et de compensation.

Ainsi, des expertises de terrain faune, flore et zones humides ont été réalisées sur une année biologique complète de l’automne 2018 jusque 2020.

Les nuisances directes  relevées portent sur :
• Un augmentation de l’activité industrielle du site, donc plus du trafic routier et d'émissions de CO2 et polluants atmosphériques ainsi que des nuisances sonores. Mais à l’impact limité sur le population
car le site du projet est situé sur les axes déjà existants, sans traversée de zone urbaine. De plus, les riverains les plus proches isolés par une bande boisée d’au moins 20 m d’épaisseur.

Sur l’eau et le sol :
• Imperméabilisation des sols
• Nécessité de gérer les eaux de ruissellement à la source et la non aggravation des conditions d’écoulement au niveau du milieu récepteur
• Nécessité d’empêcher la diffusion des contamination dans le milieu

Sur le paysage :
• Des impacts temporaires liés aux travaux d’aménagement du site (présence d’engins, dépôt de matériaux et déchets, création de déblais / remblais...)
• Des impacts permanents liés à l’aménagement du site

Sur la biodiversité :
• Défrichement de 26 hectares de forêt
• Habitats et flore : Pas d’espèce végétale protégée.
• Chiroptères : 11 espèces de chauves-souris, dont notamment le Grand Murin, essentiellement sur le stand de tir et en lisière attenante (conservés). Les corridors écologiques utilisés par les chiroptères sont représentés au sein de la zone d’étude par les lisières et les layons forestiers.
• Mammifères terrestres : Dans un contexte contraint par l’urbanisation, le site joue un rôle limité dans le transit de la petite faune terrestre. Le site du projet appartient à une zone de fréquentation du chat forestier de 615 ha. Le projet d’extension contribue ainsi à une diminution de 4 % de cet habitat et Il n’influence pas la taille de population moyenne.
• Avifaune : Les enjeux sont centrés principalement sur l’îlot de vieillissement (conservé) qui rassemble les plus fortes densités et la totalité des observations d’espèces « patrimoniales » (Pic épeichette, Pic mar et Pic noir).
• Amphibiens et reptiles : Les seuls habitats de reproduction pour les amphibiens se trouvent dans le secteur du champ de tir qui est localisé dans l’îlot de vieillissement (conservé).
• Insectes : Les enjeux sont mineurs.

Les mesures d'évitement, de réduction et de compensation

Les mesures d’évitement concernent les habitats aux enjeux écologiques les plus forts :

L'aménagement et l'urbanisme

La qualité de la conception des aménagements du site sera recherchée pour limiter autant que possible  l’impact sur les couloirs écologiques, les pollutions et nuisances sonores et l’impact visuel et paysager.

La préservation des bandes boisées en périphérie du site garantissent déjà l'intégration paysagère.

Différents outils sont à la disposition des élus notamment au travers du PLU de Monswiller pour concrétiser l'intégration paysagère des bâtiments, la qualité de l'aménagement et la préservation de certains espaces : orientation d'aménagement et programmation, plan de règlement, règlement graphique...