FABIENNE GAUTHIER 26 janvier 2021 à 09:24
Concertation projet Kuhn : Suite à ma participation (simple auditeur) à la réunion en visio du mardi 19 janvier 2021 et à la lecture des différentes informations du site de concertation, je donne mon avis en tant que citoyenne habitant en Alsace (commune de Scharrachbergheim). Ce dossier « emprise foncière de zone industrielle » est à la fois complexe dans sa spécificité mais simple également car il relève d’une situation classique. Les aspects techniques, juridiques sont lourds à appréhender pour une simple citoyenne et je pense naturellement que tout sera fait selon les règles autorisées. Mais ma question est : ces mêmes règles ne sont-elles pas manipulées pour arriver à un résultat prévisible et même programmé? Situation du contexte général : Historiquement, les « 30 glorieuses » furent l'apogée du « pot de fer », l’économie » contre le « pot de terre », l’environnement : parler d’environnement était mal vu face à la croissance, aux promesses d’emploi…Beaucoup d’élus actuels ont connu cette époque et malheureusement y sont restés dans leur pensée et dans leurs décisions malgré quelques tentatives de « greenwashing ». Actuellement, nous en sommes à ménager « la chèvre », l’économie et « le choux », l’environnement (expression citée dans le tchat lors de la visioconférence du 19 janvier 2021) : tout le monde peut donner son avis sans se faire honnir. Les échanges sont policés et chacun avance des arguments que l’on peut entendre que l’on soit du côté de « la chèvre ou du choux ». Qui peut être contre la création d’emplois ? personne… sauf sous certaines conditions. Mais qui actuellement peut être encore contre la préservation de l’environnement ? En effet, il me semble que nous vivons actuellement deux tragédies : le réchauffement climatique et l’apparition de virus ( SRAS, Ebola , H5N1, la Covid et ses mutants …). Même Fabienne Keller, qui n’est pourtant pas connu pour des positions écologistes tenait ces propos en tant que rapporteur en 2012 sur les maladies infectieuses émergentes : « Il faut garder comme priorité la lutte contre le changement climatique qui est un facteur de développement des maladies. Pour exemple, la fonte du permafrost libère des pathogènes que l’on ne connaît pas, le dérèglement entraîne des changements d’habitudes, de culture agricole, autant de facteurs aggravants. Dans tous les cas, il ne faut surtout pas refaire l’erreur de 2008 où on a seulement donné la priorité à l’économie. » http://www.lamarseillaise.fr/analyses-de-la-redaction/dossier-du-jour/81605-entretien-fabienne-keller-il-faut-se-premunir-du-scenario-le-plus-dur et aussi Extrait du journal Le Monde le 04/04/2020 « Nous envahissons les forêts tropicales et autres paysages sauvages, qui abritent tant d’espèces animales et végétales – et au sein de ces créatures, tant de virus inconnus. Nous coupons les arbres ; nous tuons les animaux ou les envoyons sur des marchés. Nous perturbons les écosystèmes et débarrassons les virus de leurs hôtes naturels. Lorsque cela se produit, ils ont besoin d’un nouvel hôte. Souvent, cet hôte, c’est nous. » https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/04/coronavirus-la-degradation-de-la-biodiversite-en-question_6035591_1650684.html L’humanité va se diviser, et elle a déjà commencé… d’un côté ceux qui continueront comme avant et de l’autre ceux qui sont prêts à amorcer un tournant. » Ces deux tragédies citées précédemment ont bien des conséquences sur l’économie à court et à long terme et donc on ne peut dissocier l’économie de l’environnement. Donner l’accord à un projet de ce type présentant comme unique argument « il est créateur d’emplois » ne peut plus suffire !!! Il faut que les protagonistes de ce dossier (les responsables de l’entreprise Kuhn, les élus, les décisionnaires) fassent en leur âme et conscience des choix à long terme qui demandent une remise en cause des habitudes et qui permettent d’épargner l’environnement au maximum. IL FAUT CHANGER DE PARAGDIME !!!! c’est urgent , il y va de l’avenir de notre planète . Certes les solutions sont bien plus complexes à trouver vu, comme cela a été dit lors de la visio, le foncier est devenu rare et n’est pas extensible. Et donc comme d’habitude, on commence par les terrains que personne ne défend (à part les associations environnementales) car ils ne rapportent rien économiquement. Je demande à ce que les décisionnaires fassent confiance aux associations environnementales pour les aider à trouver des solutions communes, que l’Etat, les élus arrêtent cette dualité : je dis mais je ne fais pas ou je fais et je défais. Ainsi comment peut-on déclasser une forêt de protection nationale, classement spécialement garanti à des fins de limitation de la consommation foncière lors d’une précédente extension de l’entreprise ? Peut-on encore ignorer le cercle vicieux « déforestation/agriculture intensive/réchauffement climatique » chez nous et en Amazonie ? Comment peut-on affirmer que l’on va compenser alors que les terrains pour compenser ne sont pas trouvés (faute de foncier !!) ? L'humain est bien prétentieux de vouloir recréer à l’identique ce que la nature a créé sur de longues années . Comment peut-on affirmer que ce type de projet contribue à nourrir l’humain ? Commençons déjà par arrêter de « bétonner » des terres agricoles (300 hectares rien que pour le GCO, des zones qui se créent à tout va (4 projets rien que dans ma communauté de communes actuellement), faisons la guerre au gaspillage alimentaire…. Conclusion : Ma question de départ est : c’est même règles ne sont t’elles pas manipulées pour arriver à un résultat prévisible ? La réponse à cette question dépendra de la sincérité de chaque acteur dans ce dossier notamment l’état, les élus, les garants de l’intérêt général. Pour ma part, j’ai peu d’espoir mais j’espère sincèrement me tromper. Dans l'attente de réponses sincères à mes questions, je vous adresse mes salutations.
Gérard CASPAR 30 novembre 2020 à 10:34
Gérard CASPAR habitant 67700 OTTERSWILLER - SAVERNE né en 1939 je connais KUHN depuis ma prime enfance et aussi pour avoir fréquenté par la suite pendant une dizaine d'années (1953 - 1963) la société en tant que confrère et revendeur de matériels agricoles notamment KUHN-RENAULT. Cadre Commercial retraité de KUHN S.A 67700 SAVERNE de 1973 - 1996 avec des responsabilités couvrant le Service des VENTE et l' ADMINISTRATION COMMERCIALE FRANCE de KUHN et Adjoint au Directeur Commercial je soutiens sans réserve les projets d'extension de KUHN sur MONSWILLLER - STEINBOURG comme je l'ai fait dans les années 1980 pour le site de Saverne 4, impasse des Fabriques . KUHN a toujours su allier environnement, protection de la nature et développement industriel et progrès social. Voila un fabriquant à visage humain, spécialiste de la culture d'entreprise, dynamique, entreprenant, innovant depuis l'après guerre et en développement continue et de vivre avec son temps jusqu'à devenir un leader mondiale de la Machine Agricole et ayant repris et redynamisé plusieurs constructeurs Français en difficultés - voie de disparition - tels Les charrues KUHN HUARD, désileuses KUHN - AUDUREAU, Les semoirs KUHN -NODET - KUHN - BLANCHARD etc. sans parler des nombreuses filiales au USA en Allemagne donc à l'international en Europe, en Asie, aux Amériques etc. KUHN SA est une chance pour la Région de Saverne, pour l'Alsace, pour la France dans le monde. Merci KUHN.
Prof Donat MEYER 27 janvier 2021 à 08:47
Bonjour Je ne comprends pas ce débat, ni le gaspillage d'énergie à ce propos. Le principe du pollueur- payeur est appliqué depuis des décennies. Pourquoi ne pas généraliser le principe de la réparation au destructeur d'espace naturel. Il y a des précédents dans les Vosges: le lac de la Lande créé en 1983 pour produire de l'énergie hydroélectrique et alimenter les canons à neige et qui a détruit une tourbière remarquable parmi les dernières des Vosges. A l'époque on a décidé de compenser par la formation de la réserve naturelle du grand Ventron et la préservation de la tourbière de Machais. Si ce principe était écrit dans la loi on ne m'embêterait plus en procédures coûteuses et stériles comme c'est la cas. Les destructions du GCO de Strasbourg auraient été moins houleuses et plus constructives pour l'espace naturel. La société KUHN n'a pas intérêt à être épinglée en destructeur de la nature et aurait tout avantage à redorer son image en proposant en contrepartie de la destruction de 30 ha de forêt une action de préservation ailleurs en compensation . La forêt du massif vosgien est à l'agonie en raison de la sécheresse et des attaques des scolytes et a besoin d'aide. OK pour que Kuhn fasse son expansion sur 30 ha de forêt de l'État mais en contrepartie de la renaturation en forêt domaniale d'une surface équivalente ou d'une autre action de préservation de la forêt.. Kuhn est la filiale d'un groupe suisse , or en Suisse celui qui abat un arbre est dans l'obligation d'en replanter un. Alors on arrête de discuter Bien cordialement Prof Donat Meyer 68870 Bartenheim
JEANNOT HIRONIMUS 28 janvier 2021 à 11:58
Je suis Jeannot Hironimus, retraité de Kuhn depuis un peu plus de 3 ans … après 41 ans dans la société. J’ai participé, et j’en suis extrêmement fier, au développement de cette société à partir du seul site savernois jusqu’au groupe international qu’elle est aujourd’hui. Et j’ajoute que ce développement s’est, depuis toujours, fait dans un esprit citoyen. Je précise aussi que ce développement s’est fait par localisation et non délocalisation, puisque parallèlement au développement international, le groupe s’est aussi fortement développé en France pour servir le marché européen, mais aussi le marché mondial pour les produits à vocation mondiale. C’est assez rare pour une société française pour que cela mérite d’être signalé. Aujourd’hui, Kuhn a un nouveau projet d’extension sur le territoire savernois qui permettrait de conforter très fortement l’ancrage du groupe sur le territoire et, de manière plus générale, en France. Et je voudrais, ici, rendre hommage à l’actionnaire historique, qui, une fois de plus, a bien compris tout l’intérêt du territoire de Saverne et Environs en donnant son feu vert au lancement de ce nouveau projet. Mais ne nous leurrons pas, si les obstacles sont trop importants, notamment si on ne peut pas assurer l’actionnaire que ce projet qui doit être réalisé en plusieurs phases, puisse être mené à son terme, je crains fortement qu’il ne revienne sur sa décision. Et ce serait extrêmement dommage, pour les Kuhnistes bien sûr, mais pour l’ensemble du territoire. Or, après 3 séances de débat, je regrette infiniment que, par idéologie, certains intervenants, dont la majorité n’est même pas du territoire, aient placé le débat sur le seul plan de la biodiversité, alors que l’environnement concerne bien d’autres domaines : gestion de l’eau, de l’air, de l’énergie, des déchets, du bruit, etc., qui font partie des processus d’amélioration continue de Kuhn. Bref, le volet environnemental du projet ne concerne pas que quelques ha de forêt, ceci d’autant plus que nous sommes entourés à Saverne de milliers d’ha de forêt dont les habitants du territoire et autres profitent pleinement tout au long de l’année. Et cela a été confirmé : les 26 ha de forêt à défricher représentent à peine 1/1000ème de la surface forestière du territoire. Lors du 1er atelier, quelqu’un a aussi dit que certes des arbres seront plantés pour compenser les arbres à couper, mais qu’un arbre planté ne peut pas immédiatement compenser un arbre coupé puisqu’il mettra au moins 50 ans à devenir un arbre de la dimension de celui coupé. C’est vrai, mais un arbre planté aujourd’hui sera un arbre adulte pour les générations futures. C’est aussi cela le développement durable. Nous avons aussi eu droit au discours classique concernant le modèle agricole actuel. Je précise tout d’abord qu’il n’y a pas un modèle agricole à travers le monde, mais des modèles agricoles. Ce volet n’a d’ailleurs rien à voir avec le projet de Kuhn. Et pour ceux qui l’ignorent, sachez que les machines Kuhn s’adressent, pour la très grande majorité, à l’agriculture paysanne, ou je dirais plutôt à l’agriculture familiale car je ne sais pas ce qu’est l’agriculture paysanne : les machines plus petites sont acquises par les exploitations elles-mêmes, et les plus grandes, par des associations de fermes familiales (du type CUMA par exemple) ou par des entreprises de travaux agricoles qui proposent leurs services aux petites fermes familiales. Je regrette aussi beaucoup que certains ne veulent absolument pas considérer les volets sociaux et économiques de ce projet, et dont l’importance n’est sûrement pas moindre par rapport à celui de l’environnement. Depuis presque 200 ans, Kuhn est un acteur important dans le tissu social et économique de Saverne et d’un large territoire autour de Saverne. Et ceci, dans le respect continuel du bien-être des citoyens. Tout le monde, sur le territoire, ne peut que saluer ce nouveau projet de développement qui non seulement conforte les emplois existants, mais permet aussi de créer de nouveau emplois, notamment des emplois d’ingénieurs et de techniciens dans le nouveau centre R&D dont Kuhn a besoin pour continuer à développer sa large gamme de produits (Quelqu’un avait ironisé sur la dimension de ce nouveau centre R&D en disant qu’il est plus grand que celui de Peugeot. Et bien que cette personne sache que le machinisme agricole, de par sa diversité d’utilisation à travers le monde, sa liaison de plus en plus intelligente avec les tracteurs, les outils automoteurs, sa connectivité, son réseau de capteurs, ses algorithmes de plus en plus complexes et, de manière générale, sa connexion avec tous les acteurs de l’agriculture, est nettement plus complexe à développer que l’automobile, même connectée). A un moment où la France compte un peu plus de 3,8 mio. de demandeurs d’emploi (c’est le chiffre cité mi-janvier 2021), et que tout le monde, de la gauche à la droite, souhaite une réindustrialisation forte de la France, je trouve que ce projet s’inscrit tout-à-fait dans cette dynamique, et on ne peut que le saluer et le soutenir très fortement. Récemment, un homme politique à gauche de la gauche, candidat déjà déclaré aux prochaines élections présidentielles, et dont je ne partage pas les positions en général, a tout de même dit quelque chose de pertinent lors d’une interview, je le cite : « si la France continue à se désindustrialiser, nous serons bientôt un pays du tiers-monde ». A méditer très sérieusement !
Benoît Lux 08 février 2021 à 09:10
Bonjour, Veuillez recevoir la contribution du groupe local d'Alsace Nature Mossig. Je vous remercie pour la prise en compte. Sincères salutations, Benoît Lux
Benoît Lux 09 février 2021 à 09:52
Benoît Lux, copilote du groupe local Alsace Nature Mossig, Les éléments de ma contribution ont déjà été partiellement partagés lors des réunions de concertation, mais je souhaitais les compléter et les préciser ici par écrit. C’est le fruit d'une réflexion partagée avec les membres du groupe local et départemental d'Alsace Nature. Avant toute chose, je tiens à préciser qu'Alsace Nature n'est pas dans une posture de principe visant à freiner le développement de Kuhn, mais, au regard des enjeux du changement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, de la directive zéro artificialisation et de tant d’autres documents présentant les défis que nous avons collectivement à relever, nous souhaitons que celui-ci puisse se faire sans impacter la biodiversité, ni les terres forestières et agricoles. Pour arriver à cet objectif, les étapes « Éviter – Réduire – Compenser » doivent impérativement être appliquées pour obtenir 0 perte nette de biodiversité comme cela est prescrit par la loi de reconquête de la biodiversité de 2016. Avant de condamner 34 hectares de forêt qui avait été classés à l’initiative de Kuhn pour la première extension, il faut se poser les bonnes questions : Si on ne peut pas remettre en cause l’ambition de Kuhn pour se développer, il est attendu que cette ambition soit en phase avec les enjeux majeurs de notre société. Faut-il le rappeler que l’agriculture elle-même est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et qu’elle va subir encore plus fortement le dérèglement climatique et la perte vertigineuse de la biodiversité. L’entreprise Kuhn, en sa qualité d'acteur majeur de l'agriculture a aussi une responsabilité sociétale, et elle se doit de montrer l'exemple en réduisant son empreinte écologique. Ainsi raser tout de suite une forêt pour des besoins exprimés pour les 30 ans à venir est-il compatible avec cette responsabilité sociétale ? C’est également un pari risqué pour l'image et la parole de Kuhn qui non seulement se sont déjà décrédibilisées par la déclassification d’une forêt classée il y a une dizaine d’années et serait maintenant irrémédiablement associées à la déforestation qui s’opère partout dans le monde. Enfin, c’est une forme de provocation envers les associations de protection de la nature qui, lors de la première phase des travaux sur le site de la Faisanderie, ont collaboré pour que ce développement puisse se réaliser. Couper la presque totalité de la forêt en vu de besoins de développement futur ressemble en tout point à une démarche « des terres brulées » destinée à ne pas rouvrir de débat dans le futur comme si les associations étaient dans une posture idéologique d’opposition à tout développement. Une fois ces orientations éthiques et stratégiques posées, il nous faut néanmoins étudier le projet tel que proposé dans le cadre de cette concertation et commencer par la phase EVITEMENT : - Pourquoi aucune mesure de densification de l’activité dans la zone Faisanderie 1 n’est proposée (il reste beaucoup de surface non bâtie) ? Ne peut-on pas s’inspirer de l’usine de Saverne pour densifier ? Il y a là une réelle plus-value à réfléchir à des moyens modernes de répondre à ces enjeux. Parking en silo pour diminuer l’emprise, aménagement en hauteur, etc. De nombreuses pistes sont possibles mais elles nécessitent une volonté tant industrielle que politique de faire de ce site un développement résolument tourné vers le futur et les enjeux sociétaux. S’il n’est pas remis en cause, le développement économique actuel ne peut plus s’accompagner des recettes du passé qui ont conduit à la raréfaction des ressources naturelles et la disparition des services écosystémiques dont on commence à mesurer l’importance dans les phases de canicule par exemple. Ainsi, à partir du site Géoportail j'ai pu vérifier qu'il y a environ 2 ha d'espaces verts en périphérie et dans le site. Après une évaluation de leur fonctionnalité par rapport à l’infiltration des eaux de ruissellement du site, il est fort probable qu’une grande partie de ces espaces puisse être aménagée pour recevoir des parcs machine et des parkings à condition de les concevoir pour limiter l’imperméabilisation du sol. Ceci pourrait donc libérer de l’espace pour des extensions de bâtiments existants ou pour créer de nouveaux bâtiments de service ou administratifs de taille petite à intermédiaire comme le restaurant d’entreprise. A cela on peut ajouter qu'il y a près de 5 ha encore vierges de bâtiments sur le plateau à proximité du stand de tir, cet espace peut en effet recevoir un grand bâtiment industriel. On voit donc qu’avec des mesures de densification relativement simples et rapides à mettre en œuvre sur le site de la Faisanderie 1, Kuhn peut déjà se développer sur environ 7 ha soit plus d’un quart des besoins exprimés de nouvelles surfaces sans défricher un seul hectare de la forêt du Martelberg ! Venons-en aux mesures de REDUCTION : - Quelles sont les phases du projet sur les 30 prochaines années en liaison avec le plan de masse ? - Selon le dossier de concertation, l’activité R&D est la seule qui est réellement actée pour les 10 prochaines années avec la promesse de 200 emplois créés. A ce titre, le plan n'est pas très lisible et vous avez répondu que la superficie des futurs bâtiments R&D est de 9000 m2 et que ceux-ci peuvent être détachés du site actuel. Dans cette optique, alors pourquoi ne pas implanter la R&D à proximité de la piste d’essai actuelle puisqu’il reste 3 ha libres de construction dans la ZA de Steinbourg ? En effet, la piste d’essai actuelle sur la ZA de Steinbourg à proximité immédiate du site ne pourrait-elle pas être pérennisée ou mise au niveau attendu plutôt que de déboiser la forêt du Martelberg ? L’argument, en réponse à une première question d'Alsace Nature par rapport à la pérennité de la piste actuelle, qui consiste à dire que les machines à tester sont hors gabarit routier est un peu léger et de convenance par rapport à l’abattage d’une forêt. En effet de nombreuses machines agricoles hors gabarit circulent sur les routes alsaciennes (convois exceptionnels de moissonneuses par exemple) sans que cela pose un problème particulier. De plus comme cela a été évoqué, transformer la piste actuelle et la prairie voisine en forêt de compensation est un non-sens écologique et agronomique puisqu'une nouvelle forêt de 7 ha à cet endroit n’aura aucune fonctionnalité écologique avec la trame verte puisqu'elle est enclavée entre le canal et la voie de chemin de fer. En outre, cela supprimera près de 7 ha de prairies dont le fourrage va manquer aux agriculteurs locaux. - Pourquoi déboiser l’ensemble du site pour des installations qui ne seront construites que dans 30 ans ? L’argument relatif à la topographie compliquée du site ne tient pas non plus puisque l’aménagement prévu se fait par plateaux, les mouvements de terre peuvent être réduits à chaque plateau selon les courbes de niveau. Chaque plateau ou groupe de plateaux peut donc faire partie d’une phase d'extension indépendamment des autres phases. La topographie reste cependant une difficulté majeure du projet d'extension du site puisqu'il y a en moyenne 8% de dénivelé entre le haut du site actuel et le point culminant de l'antenne relais téléphonique soit 30 m de dénivelé. Des mouvements de terrains très importants, des surinvestissements sur les fondations des bâtiments et la gestion des eaux pluviales, des talus conséquents et multiples entre les plateaux seront donc nécessaires. Cette topographie compliquée milite également pour la préservation inaliénable du cœur de la forêt du Martelberg qui de plus présente une antenne téléphonique qui devra être déplacée à grands frais. Les garants de la concertation ont demandé à la société Kuhn de mettre sur le site de la concertation des éléments plus détaillés et alternatives permettant le phasage des travaux de terrassement et de remblai en accord avec l’évolution des besoins d’agrandissement des constructions. Aussi, une coupe longitudinale du projet (avant/après) serait utile pour mieux comprendre ces alternatives. Enfin, quand les mesures d’évitement et de réduction auront été pleinement élaborées dans l’espace-temps et en surface, la partie compensation pourra alors s’appliquer sur une surface réduite de la forêt du Martelberg. Nous l’avons vu sur un besoin initial de 26 hectares, près de 10 hectares peuvent déjà être soustraits en densifiant le site actuel et en conservant la piste d’essai actuelle. Plus du tiers des besoins d’extension serait donc déjà pourvu ! Dans ce scénario, la forêt du Martelberg pourrait donc continuer à vivre dans sa configuration actuelle pour les 10 ans prochaines années et ce n’est qu’à partir de 2030 et fonction des besoins réels qu’une partie de la forêt pourrait alors être artificialisée, et c’est probablement la partie sud qui s’y prêtera le mieux par rapport à sa topographie. Ainsi le cœur de la forêt du Martelberg pourrait rester préservé. Après une séquence Eviter et Réduire correctement menée, la compensation reposera sur deux types de compensation différentes : la compensation pour le défrichement d’une part et la compensation pour la biodiversité de l’autre. Pour le défrichement il est prévu une compensation sur des secteurs impactés de forêts existantes. Or, la plus-value de ce genre d’action reste pleinement à démontrer. Le reste de la compensation est prévue sous forme d’un chèque au Fond National Forestier. Or, il est évident qu’une telle mesure ne répond en rien aux enjeux locaux précédemment cités. Pour autant, la mise en œuvre des compensations se heurte souvent, en Alsace et vu la pression foncière, à la question de la perte de terres agricoles exploitables. Ainsi, et puisque nous n’envisageons le développement de la société Kuhn que dans un cadre innovant et dans le respect des terres agricoles, nous pourrions aussi étudier la possibilité de ne pénaliser personne tout en respectant les engagements nécessaires en terme de biodiversité. Ainsi, il nous paraitrait intéressant d’étudier comment la compensation pourrait venir alimenter un projet d’agriculture durable, basé sur de l’agroforesterie par exemple. Il est démontré que la réintroduction dans les systèmes agraires de haies, de ripisylves, d’arbres isolés, de vergers, etc apporte une plus-value économique et environnementale indéniable. Kuhn pourrait montrer l’exemple en introduisant ces nouvelles techniques d’agroforesterie sur ses sites agricoles à Marmoutier et Hirschland. Cela pourrait se concrétiser dans le cadre d’un programme plus vaste de type plan d’alimentation durable au sein du PETR. Un tel projet permettrait de conduire de front la question du développement économique, l’apport pour la biodiversité, le développement d’une agriculture durable de proximité et associerait du coup l’ensemble des forces vives du territoire. Au regard de son coeur de métier, qui, mieux que la société Kuhn, est capable de porter une telle démarche ? La question de la compensation de la biodiversité est tout autre puisqu’elle ne peut que reposer sur la création de milieux fonctionnels au service des habitats ou des espèces implantées. Cela nécessite donc une analyse fine des impacts (actuellement le travail présenté ne permet pas, par exemple, d’analyser la question des routes de vol ou des terrains de chasse des chiroptères, rendant l’imagination de mesures compensatoires totalement théoriques) qui permettra non seulement de définir le taux de mesures compensatoires mais aussi leur localisation. Cela étant, Il s’agira de protéger et de recréer des habitats favorables prioritairement dans les forêts à proximité immédiate (massif du Kreutzwald) par la mise en place de zones de sénescence. Je vous remercie pour la prise en compte de notre contribution et je me tiens à votre disposition avec les membres d’Alsace Nature pour approfondir les options et alternatives proposées (y compris par la visite sur le site) et améliorer ensemble le projet d’extension de l’usine Kuhn. Sincères salutations, Benoît Lux
Sylvie Réant 10 février 2021 à 05:36
Bonjour, Habitante de Saverne depuis 2011, je suis formatrice pour les professionnels du traitement de l'eau afin de les initier aux solutions pérennes au sein du centre ATON-ATL. Il est important que Kuhn puisse réaliser son projet de développement à Saverne. Dans le contexte économique actuel qui est très très incertain, il est vital de préserver nos ressources naturelles. Pour que la préservation de notre bien commun, la forêt ,et celle des intérêts de Kuhn aillent de concert, Kuhn doit bâtir un projet par étapes, en étudiant chaque étape au mieux pour coller aux évolutions économiques et détruire le moins de forêt possible. Si à Saverne nous avons encore beaucoup de forêts communales, ce sont des ressources précieuses à préserver. Les forêts de Saverne et des Vosges sont un poumon de l'Alsace, de la plaine rénale, de la France. L'entreprise Kuhn est installée sur des terrains qui comportent de grand espaces où il lui est possible de construire pour se développer. Nous demandons à la commune de Saverne de peser de tout son poids pour que la proposition d'Alsace Nature Mossig qui est très constructive soit étudiée et discutée point par point. J'imagine que la commune de Saverne ne peut envisager un seul instant de récupérer les terrains de Khun situés du côté de Lutzelbourg pour une extension de la ville ou un autre projet immobilier. La commune de Saverne compte actuellement beaucoup de logement vides, et bien des terrains à bâtir libres. Soutenir un déménagement de Khun en autorisant le massacre d'une forêt classée projet en vue d'une opération immobilière serait illégitime voire mafieux. Je remercie la commune de Saverne et le directoire de Kuhn pour leur bienveillance, et leur respect des biens communs.
Europe Ecologie -Les Verts Alsace EELVA 16 février 2021 à 03:56
Contribution EELVA à la concertation de l’extension de Kuhn Monswiller La concertation publique visant à la modification des documents d’urbanisme de la communauté de commune du Pays de Saverne pour permettre l’extension de la multinationale Kuhn à Monswiller présente les bases d’un projet d’extension sur 30 ans, incluant la coupe nette de près de 34 hectares de forêt de plaine. Alors que les scientifiques du GIEC alertent plus que jamais sur le dérèglement climatique, que l’état Français est condamné pour l’insuffisance de son action climatique, et que les conséquences de la crise environnementale est mesurable à toutes les échelles, Europe Ecologie -Les Verts Alsace ne peut que désapprouver fortement le projet en l’état. En effet, les différentes pièces du dossier de la concertation, ainsi que les différentes présentations numériques montrent clairement que les deux premières étapes de la séquence Eviter – Réduire – Compenser n’ont pas été accomplies comme il se doit. Actuellement, tout n’a pas été tenté pour préserver les 34 hectares de forêts. Les documents présentent des zones annexes pouvant recevoir des zones industrielles, certes plus petites et moins adaptées aux besoins de l’entreprise, mais préservant néanmoins les corridors écologiques et la forêt. De plus, il existe sur le territoire de la communauté de communes des friches industrielles qui peuvent être réaffectées, de façon à déplacer d’autre entreprises plus petites et dégager assez d’espace pour le projet de Kuhn. Tout comme il existe des remembrements agricoles, avec un peu de volonté politique, il serait possible de mettre en place un remembrement industriel et éviter ainsi l’expansion urbaine. Ces solutions, potentiellement plus contraignantes pour l’industriel et demandant un peu plus de gestion territoriale de la part des élu.e.s en place, ont cependant été écartées, bien trop rapidement, de l’étude, au profit d’une solution de coupe sèche sur le massif forestier. Les éléments du dossier soulignent également la faible valeur écologique de la forêt concernée. Jeune et remise en état suite à l’usage en camp militaire, la forêt a besoin d’un délai proportionnel à son échelle de temps pour offrir une biodiversité importante. En coupant cette forêt et en replantant ailleurs, la nouvelle forêt perd mécaniquement l'avancement biologique qu'elle avait gagné depuis sa création. Il s’agit d’un retour à la case départ, et une perte sèche de tout le gain qui avait été obtenu depuis les premiers aménagements. Europe Ecologie - Les Verts Alsace dénonce le jeu de passe-passe des parcelles boisées, où la protection, la coupe et la croissance des arbres sont réalisées sans cohérence afin de toujours permettre à un industriel de mener à bien son projet, au mépris des besoins de stabilité de la faune et à la flore. Au regard des compensations, il nous semble inapproprié de considérer que la conservation de quelques arbres en îlot de vieillissement ainsi qu’une bande boisée en bordure, servant principalement de vitrine verte le long de la route plus que de corridor naturel, en dehors de toute zone boisée, puisse avoir un réel impact écologique positif. Ils ne peuvent entrer dans la catégorie « prévenir » puisque ces éléments seront tout aussi morts que les arbres rasés autour. Aussi, nous nous recommandons les préconisations des associations naturalistes du territoires comme Alsace Nature en la matière. Les différentes interventions et éléments du dossier mettent souvent en avant la création de près de 200 emplois. Pour Europe-Ecologie -Les Verts, il est effectivement primordial de valoriser les emplois locaux durables. Cependant, en 2021, il est nécessaire d’intégrer l’impératif écologique dans les considérations de l’activité économique locale. Il est du devoir de nos élu.e.s de trouver les solutions pour soutenir les entreprises alsaciennes et leur permettre de remplir les défis et impératifs de notre société. Enfin, nous ne pouvons que dénoncer le fonctionnement décisionnel de l’ensemble de la procédure. Le déclassement de la parcelle visée il y a 5 ans, alors qu’elle devrait être une compensation du premier site, est l’un des exemples du fonctionnement non concerté de la démarche. L’absence de volonté de recherches de solutions alternatives à la coupe de la forêt en est un autre, tout comme le chantage à l’emploi bien trop entendu sur ce dossier. Le projet d’abattage semble avoir été acté et décidé avant la concertation. Les méthodes de pression utilisées par l'entreprise Kuhn pour valider son projet, avec notamment l'envoi de motions pré-remplies à faire signer par les élu.e.s de la com-com, ne sont pas bénéfiques à un travail de concertation apaisé et dirigé vers l'intérêt général. Ces pratiques ne correspondent pas à ce qui peut s’apparenter à une démarche démocratique, participative ou même de concertation. Aussi, Europe Ecologie - Les Verts ne s'oppose pas à la volonté d'expansion de Kuhn mais celle-ci doit se faire en accord avec les réalités écologiques et sanitaires, et donc, ailleurs que sur des terrains boisés.
Alain RIETHMULLER 18 février 2021 à 01:39
Ce projet soulève de nombreux points problématiques : Les étapes « Éviter – Réduire – Compenser » doivent impérativement être appliquées pour obtenir zéro perte nette de biodiversité comme cela est prescrit par la loi de reconquête de la biodiversité de 2016. L’entreprise Kuhn, en tant que leader du machinisme agricole à un devoir d’exemplarité pour réduire son empreinte écologique alors que l’agriculture est responsable de près de 25% des émissions de gaz à effets de serre et de la chute vertigineuse de la biodiversité. La forêt du Martelberg visée par le projet d’extension a été classée en compensation du premier site de Kuhn à Monswiller puis déclassée au profit d’une autre forêt à quelques kilomètres du site. Le placement en périmètre de protection d’une forêt a-t-il encore un sens et une valeur si moins d’une dizaine d’années après sa mise en place, ce statut est déjà remis en cause par l’état, les élus et l’industriel ? Au regard de la volonté nationale et régionale de tendre vers l’objectif zéro artificialisation des terres et de l’importance de maintenir des forêts au maximum, la recherche de la densification maximale sur l’ensemble des sites Kuhn aujourd’hui existants doit être une priorité avant d’imaginer supprimer la forêt. La piste d’essai actuelle doit être maintenue et modernisée avant d’en recréer une nouvelle de toute pièce en rasant la forêt du Martelberg. Il existe d’autres friches/terrains urbanisables qui ont été écartés, car ne répondant pas à tous les critères de l’industriel. Il est impératif de revoir les difficultés associées, de façon à les lever, et développer l’entreprise sur les terrains adaptés. De l’autre côté de la rue du Martelberg il existe déjà une zone d’activité en cours d’urbanisation. L’étude comparée de l’urbanisation de cette zone pour y mettre certains bâtiments libérant d’autant le défrichement de la forêt devrait être présentée. Il semble totalement possible de prévoir un système de passage pour relier le site Kuhn et ce site qui se trouve dans la continuité au sud-ouest. Certains bâtiments peuvent être construits en étage : parking des employés, R&D, stock de pièces détachées, cantine, …. Quelles optimisations peuvent être effectuées en ce sens ? Le projet indique une coupe immédiate de l’ensemble de la forêt, alors que seule la R&D sera construite dans les 10 ans. Un étalement dans le temps des coupes devrait être réalisé en cohérence avec les phases d’extension du site afin de garder un maximum de forêt sur pied le plus longtemps possible et limiter l’impact sur la biodiversité. Les dossiers de la concertation indiquent la conservation de l’îlot de vieillissement et les couloirs de circulation de la faune au milieu de futurs bâtiments industriels. Ces éléments risquent de ne plus avoir leur fonctionnalité une fois le reste de la forêt coupée, et ne peuvent entrer dans la catégorie « Eviter ». Quels sont les résultats des mesures de compensations du premier site de la Faisanderie ? Le terrain étant nivelé, le sommet de la butte reste visible au loin. Il y a donc un impact paysagé important comment sera-t-il traité ? En cas de fortes pluies, la RD6 est régulièrement inondée au niveau du rond-point devant Kuhn et à proximité de le RD10004. Quelles garanties y a-t-il sur la création des 200 emplois annoncés ? Lors de la première phase de la construction de la Faisanderie ainsi que dans le rapport présenté lors de la concertation diverses espèces sensibles ont été identifiées. Quelles sont les garanties futures de préservation du cycle biologique de ces espèces ?
Olivier Wiss 18 février 2021 à 01:53
Il est temps de changer les entreprises doivent devenir plus responsable l'entreprise Khun doit repenser son extension et peut le faire en rajoutant un étage. Elle peut aussi se déplacer sur un autre sîte plus propice pour son activitée et limiter ses impactes.
Alice Tschudy 18 février 2021 à 02:11
Bonjour, j'apprends que l'entreprise Kuhn souhaite étendre ses locaux en rasant une forêt qui était préservée pour compenser l'impact de l'installation de l'entreprise. Que penser d'une modalité faite pour préserver la biodiversité, la non artificialisation des sols, si c'est pour qu'elle soit balayer dès qu'une entreprise à de nouveaux besoins ?? Pourquoi ne pas envisager de réduire l'emprise au sol des nouveaux bâtiments ? Il serait plus intéressant de repenser les anciens bâtiments et d'en profiter pour les rénover et diminuer leurs impacts écologiques ! Les terres perdues sous le béton ne pourront jamais être récupérées et ne peuvent être compensées : la preuve, cette forêt d'abord protégée est déjà menacée ! et aucun entrepreneur ne propose renaturaliser d'anciennes friches industrielles (ce qui constituerait tout de même une perte de biodiversité puisque plus une parcelle de nature est ancienne, plus elle contient de biodiversité) Ces pertes sont inacceptable, inexcusable pour nous et les générations à venir. Il faut lutter à tout prix contre cela et trouver des alternatives ingénieuses qui feraient de l'entreprise Khun une entreprise innovante sur le plan de la protection de la biodiversité. En espérant que ce nouveau savoir-faire pour le bien commun sera utilisé par d'autres entreprises. Je vous remercie pour votre attention et espère sincèrement que d'autres solutions seront retenues. Bien cordialement, Alice Tschudy
Odile Goerg 18 février 2021 à 02:16
Bonjour je souhaite que toutes les pistes sont explorées (utilisation de friche existantes, exploitation à fond du site actuel et de la zone d’activité en cours d’urbanisation, faire le lien avec l'autre site de Kuhn…) avant de recourir à un Xème déclassement de forêt (quel est le sens du classement dans ce cas à court terme?) et de procéder à l'abattage d'une forêt. Il faut absolument explorer toutes les pistes avant de recourir à la plus dramatique cordialement
Nathalie Schibler 18 février 2021 à 02:48
J’approuve par la présente le point de vue de concertation exprimé par EELV : La concertation publique visant à la modification des documents d’urbanisme de la communauté de commune du Pays de Saverne pour permettre l’extension de la multinationale Kuhn à Monswiller présente les bases d’un projet d’extension sur 30 ans, incluant la coupe nette de près de 34 hectares de forêt de plaine. Alors que les scientifiques du GIEC alertent plus que jamais sur le dérèglement climatique, que l’état Français est condamné pour l’insuffisance de son action climatique, et que les conséquences de la crise environnementale est mesurable à toutes les échelles, Europe Ecologie -Les Verts Alsace ne peut que désapprouver fortement le projet en l’état. En effet, les différentes pièces du dossier de la concertation, ainsi que les différentes présentations numériques montrent clairement que les deux premières étapes de la séquence Eviter – Réduire – Compenser n’ont pas été accomplies comme il se doit. Actuellement, tout n’a pas été tenté pour préserver les 34 hectares de forêts. Les documents présentent des zones annexes pouvant recevoir des zones industrielles, certes plus petites et moins adaptées aux besoins de l’entreprise, mais préservant néanmoins les corridors écologiques et la forêt. De plus, il existe sur le territoire de la communauté de communes des friches industrielles qui peuvent être réaffectées, de façon à déplacer d’autre entreprises plus petites et dégager assez d’espace pour le projet de Kuhn. Tout comme il existe des remembrements agricoles, avec un peu de volonté politique, il serait possible de mettre en place un remembrement industriel et éviter ainsi l’expansion urbaine. Ces solutions, potentiellement plus contraignantes pour l’industriel et demandant un peu plus de gestion territoriale de la part des élu.e.s en place, ont cependant été écartées, bien trop rapidement, de l’étude, au profit d’une solution de coupe sèche sur le massif forestier. Les éléments du dossier soulignent également la faible valeur écologique de la forêt concernée. Jeune et remise en état suite à l’usage en camp militaire, la forêt a besoin d’un délai proportionnel à son échelle de temps pour offrir une biodiversité importante. En coupant cette forêt et en replantant ailleurs, la nouvelle forêt perd mécaniquement l'avancement biologique qu'elle avait gagné depuis sa création. Il s’agit d’un retour à la case départ, et une perte sèche de tout le gain qui avait été obtenu depuis les premiers aménagements. Europe Ecologie - Les Verts Alsace dénonce le jeu de passe-passe des parcelles boisées, où la protection, la coupe et la croissance des arbres sont réalisées sans cohérence afin de toujours permettre à un industriel de mener à bien son projet, au mépris des besoins de stabilité de la faune et à la flore. Au regard des compensations, il nous semble inapproprié de considérer que la conservation de quelques arbres en îlot de vieillissement ainsi qu’une bande boisée en bordure, servant principalement de vitrine verte le long de la route plus que de corridor naturel, en dehors de toute zone boisée, puisse avoir un réel impact écologique positif. Ils ne peuvent entrer dans la catégorie « prévenir » puisque ces éléments seront tout aussi morts que les arbres rasés autour. Aussi, nous nous recommandons les préconisations des associations naturalistes du territoires comme Alsace Nature en la matière. Les différentes interventions et éléments du dossier mettent souvent en avant la création de près de 200 emplois. Pour Europe-Ecologie -Les Verts, il est effectivement primordial de valoriser les emplois locaux durables. Cependant, en 2021, il est nécessaire d’intégrer l’impératif écologique dans les considérations de l’activité économique locale. Il est du devoir de nos élu.e.s de trouver les solutions pour soutenir les entreprises alsaciennes et leur permettre de remplir les défis et impératifs de notre société. Enfin, nous ne pouvons que dénoncer le fonctionnement décisionnel de l’ensemble de la procédure. Le déclassement de la parcelle visée il y a 5 ans, alors qu’elle devrait être une compensation du premier site, est l’un des exemples du fonctionnement non concerté de la démarche. L’absence de volonté de recherches de solutions alternatives à la coupe de la forêt en est un autre, tout comme le chantage à l’emploi bien trop entendu sur ce dossier. Le projet d’abattage semble avoir été acté et décidé avant la concertation. Les méthodes de pression utilisées par l'entreprise Kuhn pour valider son projet, avec notamment l'envoi de motions pré-remplies à faire signer par les élu.e.s de la com-com, ne sont pas bénéfiques à un travail de concertation apaisé et dirigé vers l'intérêt général. Ces pratiques ne correspondent pas à ce qui peut s’apparenter à une démarche démocratique, participative ou même de concertation. Aussi, Europe Ecologie - Les Verts ne s'oppose pas à la volonté d'expansion de Kuhn mais celle-ci doit se faire en accord avec les réalités écologiques et sanitaires, et donc, ailleurs que sur des terrains boisés.
Anaïs Zink 18 février 2021 à 04:02
Tout simplement pas d'accord avec ce projet. Comment peut-on accepter la destruction de tant de biodiversité et tout simplement de VIE ?
Arthur Keller 18 février 2021 à 04:32
Pour une vraie réflexion sur les enjeux d'un tel projet : Je ne comprends pas comment des projets de la sorte puissent simplement être imaginés aux vues des crises multifactorielles qui nous attendent et dont on ne ressent que les premiers soubresauts. Que ce soit au niveau local ou international, l'artificialisation des sols doit être évitée à tous prix. Je répète, évitée à tous prix ! La crise économique n'est en rien comparable à la crise du vivant et à ses conséquences y compris (car il n'y a que ça qui intéresse certains...) sur l'HOMME. Après des années de mise en garde, ces principes sont enfin apparus dans les lois ! Alors pourquoi ne pas déjà faire le minimum et les appliquer. Car oui il s'agit bien du minimum, mais c'est déjà ça. La séquence ERC signifie Eviter-Réduire-Compenser. Et non CRE ! Alors Evitons, tout simplement ! On a tous à y gagner, c'est bien ça qu'il faut comprendre. S'il-vous-plait arrêtons de ne voir que nos propres intérêts à court terme, pour essayer de voir plus loin. Ou au moins ouvrons les yeux sur la situation présente ! Dans la stratégie de création d'emplois, il serait peut-être judicieux que l'entreprise Kuhn soutienne l'installation de nouveaux agriculteurs permettant un approvisionnement de nourriture local et de qualité aux citoyens, en partie facilité par les machines de l'entreprise. C'est ça le développement non ? Les forêts meurent déjà suffisamment, laissons les tranquille ! Et franchement, vous n'avez pas peur du ridicule en coupant une forêt qui a été plantée dans le cadre d'une compensation ? Autant filer le SIDA à un cancéreux en rémission...
Emilie Baro 18 février 2021 à 04:36
Le projet indique une coupe immédiate de l’ensemble de la forêt, alors que seule la R&D sera construite dans les 10 ans. Un étalement dans le temps des coupes devrait être réalisé en cohérence avec les phases d’extension du site afin de garder un maximum de forêt sur pied le plus longtemps possible et limiter l’impact sur la biodiversité. Par ailleurs, l’entreprise Kuhn, en tant que leader du machinisme agricole à un devoir d’exemplarité pour réduire son empreinte écologique alors que l’agriculture est responsable de près de 25% des émissions de gaz à effets de serre et de la chute vertigineuse de la biodiversité. Certains bâtiments peuvent être construits en étage : parking des employés, R&D, stock de pièces détachées, cantine… Quelles optimisations peuvent être effectuées en ce sens ?
Georges Heller 18 février 2021 à 05:34
Honte à tous ceux qui acceptent qu'une forêt de 34 hectares soit sacrifiée sur l'autel du profit et j'espère qu'à l'avenir leur mauvaise conscience les hantera. utilisons d'abord toutes les friches industrielles et de grâce KUHN , recherchez des solutions sans détruire encore plus la nature
JEAN-CLAUDE GENOT 18 février 2021 à 05:52
Est-ce que toutes les alternatives à la destruction de la forêt ont été réellement étudiées de façon objective dans ce projet industriel ? La biodiversité s'effondre dans le monde, en France et en Alsace, notamment en ce qui concerne les zones agricoles et les zones humides. La forêt reste le dernier rempart de nombreuses espèces, jusqu'à quand? L'entreprise Kuhn s'honorerait à orienter son projet pour conserver la forêt car bientôt en plaine d'Alsace chaque m2 va compter et sera âprement disputé.
Emile Leyenberger 18 février 2021 à 06:15
Trop facile d’effrayer la population avec des formules journalistiques choc! « Déboiser 40 terrains de foot », c’est sûr, ça impressionne. Mais 1) rappelons-nous qu’il ne s’agit pas de 40 Meinau, mais de 40 terrains non homologués au-dessus des compétitions de district, 2) que ce ne sont pas 35 ha mais 26 ha qui seront finalement déboisés, représentant 6 % de la forêt de la Faisanderie et 1/1000ème de la forêt du Pays de Saverne... et si 3) on rappelle que 25 ha ce n’est toujours qu’un carré de 500 m sur 500m, ça fait réfléchir autrement... Et ce d’autant que des compensations forestières et des compensations environnementales viendront recréer de la forêt et des éco-systèmes. Les enjeux économiques et sociaux doivent être mis en balance de l’ensemble de ces éléments, pas torpillés par des formules à l’emporte-pièce!
Marie Braun 18 février 2021 à 06:32
Je suis sidérée de lire les oukases lancés depuis un canapé à des dizaines, voire des centaines de km de Saverne par des personnes qui n’ont pas pris la peine de considérer le dossier dans sa globalité, mais qui s’opposent par pur dogmatisme. Kuhn est une entreprise présente sur le bassin de Saverne depuis près de 200 ans. Elle est devenue N°1 mondial dans son domaine. Elle emploie 2000 personnes et fait donc vivre des milliers de familles, sans parler des emplois induits. L’entreprise sera évidemment soumise aux règles de compensations environnementales; elle ne vient pas s’affranchir de ces obligations, bien au contraire. Certes il faut tenir compte de l’impact de cette extension sur l’environnement, et cela sera fait conformément aux engagements pris par l’entreprise (pourquoi ne pas leur en donner acte?). Mais on ne peut pas limiter le débat aux seules considérations environnementales. Il faut tenir compte aussi des impacts économiques et sociaux d’un développement de Kuhn hors de notre bassin de vie (et même hors de notre pays). La crise sanitaire sera suivie d’une crise économique et sociale. Ne détruisons par les outils qui nous permettront d’y faire face!
Patrick Hetzel 18 février 2021 à 06:39
Comme j’ai eu l’occasion de le rappeler à maintes reprises, le projet développé par l’entreprise Kuhn est d’une grande importance pour notre territoire de Saverne, plaine et plateau, puisqu’il permettra de créer des emplois et de consolider le siège mondial de ce leader du machinisme agricole chez nous. Patrick Hetzel, député de la 7ème circonscription du Bas-Rhin
Charlotte Ruhard 18 février 2021 à 06:42
Dans quelle mesure celles et ceux qui tireront le bilan de cette concertation ne tiendront pas compte uniquement des préoccupations environnementales, mais aussi des milliers de familles dont le destin est directement lié à la poursuite de l’activité industrielle à Saverne et Monswiller? La vie de ces familles n’auraient-elles aucun prix? L’objectif est-il d’avoir un territoire sous cloche et sans emplois? Et de quelle manière peut-on rappeler que la forêt autour de ce territoire est très abondante? Le débat se concentre malheureusement sur un aspect: la coupe d’arbres sur 25ha, en laissant croire qu’il s’agit de la seule forêt de la région de Saverne. Non!
Pascal Jan 18 février 2021 à 06:46
Notre territoire a la chance de posséder en son sein un joyaux mondial du machinisme agricole. Cette pépite souhaite encore se développer. Pour une telle entreprise, le développement peut se faire ailleurs dans le monde. Mais Kuhn choisit son ADN territorial et c’est remarquable. Les enjeux sont sociaux, économiques et environnementaux. Bref, les 3 piliers du développement durable et soutenables au sens anglo-saxon du terme. Je ne vais pas développer les 2 premiers piliers qui paraissent assez clairs: emplois et création de richesses supplémentaires. Mais comme il semble que le volet environnemental puisse poser problème, je souhaite dire que jamais autant de compensations n’ont été demandées et accordées et ce, dans un environnement territorial particulièrement vert et qui ne risque pas de changer dans les années à venir. Je soutiens donc sans réserve et au contraire, en applaudissant des 2 mains, la réalisation de ce projet. Pascal Jan conseiller agricole depuis 40 ans
ETIENNE PAQUET 18 février 2021 à 06:48
Bonjour, Je suis contre l'extension de Kuhn pour plusieurs raisons : - Garder une forêt (plutôt que d'y mettre du métal, du bitume et du béton) est une bonne chose pour limiter l'utilisation de ressources fossiles, pour limiter les besoins énergétiques d'un territoire, pour permettre à la biodiversité animal et végétal de ne pas se voir décimer, pour avoir plus d'oxygène, moins de CO2, .. C'est bon pour l'environnement et le climat. - Avec la crise énergétique qui s'annonce, je ne pense pas qu'il faille développer encore plus l'agro-industrie dans laquelle Kuhn évolue. Les outils devront fonctionner avec moins d'énergie. Finit les immenses tracteurs de 10 tonnes qui font de la monoculture sur 10 000 hectares... L'azote tant aussi à se restreindre. Et sans engrais chimique, il faudra revoir notre système agricole actuel. Finit le labour, le tassement du sol, la monoculture fourragère. Les agriculteurs sont dépendants de ces outils de travail (tout comme ils sont dépendants des semanciers, des aides de la PAC,..). Il s'agit de stratégie pour l'avenir, Kuhn est assez grand, Saverne a assez d'espace artificialisé à vocation industrielle. On a d'autre façon de faire de l'emploi (l'agriculture de demain demande plus de main d'oeuvre, on a aussi pleins d'édifice à rénover). STOP à l'étalement urbain, stop aux monocultures, stop à la déforestation, stop aux transports routiers, stop au capitalisme. Ce n'est que mon humble avis, plutôt émotionnel que technique. Et vive les circuits courts, l'économie circulaire, le low tech, la sobriété, la résilience et le VELO ! Bon courage !
Florent Untereiner 18 février 2021 à 06:52
Le débat autour de l’extension de Kuhn est présenté de manière très biaisée, simpliste, dans certains médias et par des opposants. Travaillant dans une entreprise savernoise, je tiens à rappeler que Kuhn est le principal fournisseur d’emplois de toute la région de Saverne, s’étendant aussi à la Moselle voisine, mais aussi que beaucoup d’autres entreprises vivent directement (sous-traitants) ou indirectement (hôtellerie, restaurants, métiers du bâtiment, transporteurs, etc) de cette entreprise. Elle a besoin de nouvelles infrastructures pour rester compétitive dans un marché très concurrentiel. Si elle ne s’étend pas sur place, elle s’étendra dans un pays de l’Est ou ailleurs, et ce sera le début d’un démantèlement de sa présence à Saverne. Dans cet « ailleurs », les normes environnementales seront bien moins drastiques que chez nous. Notre secteur perdra tout. Notre planète n’y gagnera rien - et sera même perdante au final.
DOMINIQUE Dupin 18 février 2021 à 06:58
Le sérieux de cette phase de concertation allié au sérieux de la firme Kuhn sont les garants d'une juste compensation liée au déboisement nécessaire à la réalisation de ce projet. Kuhn doit pouvoir continuer a se développer tant pour l'essor de ce leader que pour l'ensemble du bassin économique savernois .
Jean Claude BUFFA 18 février 2021 à 07:15
Bonjour, je souhaites vivement que le projet Kuhn se réalise pour plusieurs raisons. La première est le maintient et le développement de l'emploi industriel sur le territoire de Saverne. C'est un emploi qui génère des richesses induites à travers la sous traitance, qui permet à un tissus commercial de rester dense voir de se développer, qui nous donne les moyens d'avoir des services à la personne en matière de santé et d'éducation. Il est évident pour moi que la Société Kuhn connait son sujet quand à la préservation des terres agricoles, la gestion de la nature nourricière parce que c'est son fond de commerce : sans culture, point besoin d'outils. La nature est un bien qu'il faut transmettre aux générations futures et il faut aussi leur proposer un cadre de vie harmonieux et en cohérence avec nos choix et c'est dans ce sens que je soutient le projet et l'entreprise KUHN. Merci
Quetsch Kirch 18 février 2021 à 07:18
Et oui c'est bien du pain béni pour certaines associations de soit disant écologistes ce projet structurant de la société Kuhn, investissement important pour toute notre région et pour la France. Pain béni oui oui !! Les verts peuvent renflouer leur fond de commerce pour pas cher, surfer sur la peur des gens, en utilisant des techniques de communication extrêmement perverses qui font culpabiliser l'inconscient en chacun de nous, je vous rassure je suis écolo de tout cœur et d'âme, à chacun le droit de défendre ses intérêts, d'autres pays se chauffent de tout Bois ! pour attirer chez eux un maximum d'installations industrielles, leurs techniques sont souvent très simples, noyauter les populations locales en utilisant des associations de tout Poil ! Kuhn est une société Responsable, écologique n'en déplaise à certains, je sais on ne peut pas convaincre les fanatiques. Texte écrit par un petit gars sans diplôme !
Christophe KREMER 18 février 2021 à 07:31
Je souhaite affirmer avec force et conviction tout mon soutien au développement de la société KUHN. Notre territoire a plus que besoin de cette locomotive économique. Elle fait vivre de très nombreuses familles de notre bassin de vie. Cette extension est parfaitement respectueuse des enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain à travers les compensations prévues et liées à ce projet. Plein succès à ce projet.
Geneviève JEANPERT 18 février 2021 à 07:36
bonjour, Je ne comprend pas pourquoi on remet en cause l'existence d'une entreprise qui veut créer des emplois dans le domaine de la culture des terres. Il faut bien des outils pour se nourrir. Préserver une nature c'est aussi l'entretenir, si la nature reprend ses droit, nous n'avons plus rien a faire dans ce bas monde. quelques petites questions : quel est le montant global de l'investissement quel est la part réservée aux entreprises du territoire combien d'emplois directs sur ce projet combien d'emplois induits merci pour vos réponses
Mathieu Kilhoffer 18 février 2021 à 07:50
Bonjour tout le monde Une belle entreprise avec de beaux projets d' évolution et de développement. Certe au détriment d' un morceau forestier Coté logistique créer un autre site c' est créer à long terme des déplacements logistique, pas bon pour dame nature. Coté urbanistique il est évident qu' un projet sur plusieurs étages ne peut pas se réaliser vu les tonnages à manipuler! Mais mince la force d' un projet mur c' est un projet qui sait compenser son impacte environnemental au niveau locale Et concilier économie avec écologie!!! Je pense aux abords du site de saverne: un secteur ou du linéaire de ruisseau, de la ripisylve, des mares, avec présence d' eau dans un contexte climatique sec en été peuvent être réalisés les amphibiens y sont déjà présent et ne demandent qu' un habitat favorable à leur reproduction pour développer leur présence ( une salamandre y a été photographiée il y a 1 ou 2 ans) de la lamproie de planer est présente dans ces ruisseaux qui peuvent être judicieusement reconnecté et entre eux et à la zorn tout en favorisant la création de ripisylve. Aucun impacte sur une activité agricole, foncier Kuhn ou ville.... tout est jouable....ALLONS Y..... On peut compenser par de la création de bandes de haies Par le développement d' agro foresterie Par des sites à planter Qu' attendons nous? Allions économie et écologie Plaçons juste le curseur au bon niveau et écologie et économie peuvent se concilier ici en France Car si un tel projet se réalise ailleur; je ne pense pas et j' en ai la conviction, que l' écologie y retrouve un niveau descend!!!
Karim Tachkinoff 18 février 2021 à 07:50
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est mise en oeuvre de manière exemplaire par l’entreprise Kuhn. L’entreprise a l’habitude d’être très droite, travaillant en transparence et en pleine responsabilité. Elle est proche de ses salariés (peu de salariés quittent l’entreprise lorsqu’ils y entrent). Elle est aussi le premier contributeur fiscal du territoire, permettant le développement de politiques publiques au service des habitants. Il est totalement malhonnête et trompeur de faire passer cette entreprise pour ce qu’elle n’est pas, en la jetant en pâture par voie de presse avec une information partiale, qui ne présente pas le projet dans son intégralité. Ce « bashing » organisé n’est pas digne d’une concertation publique en bonne et due forme..
Michel Oberlé 18 février 2021 à 07:56
Je suis triste de lire des contributions qui traitent Kuhn d'ogre capitaliste et antonyme de l'écologie, triste de lire que les élus locaux qui défendent les intérêts de la population dans tous les domaines, se font traiter d'auxiliaire proselytique de Kuhn ! L'écologie appartient à tout un chacun, certains la pratique, certains en vivent ! Je suis pour l'écologie de raison pas pour l'écologie émotion ! Je suis conseillé municipal de Saverne, je soutiens totalement le projet de l'entreprise Kuhn en toute transparence .
maurice Schaeffer 18 février 2021 à 08:02
Aujourd'hui on ne peut plus se permettre de raser une forêt et d'artificialiser des sols, n'y a-t-il pas suffisamment de friches industrielles?
Mélanie PAPIN 18 février 2021 à 08:18
Habitante de Saverne je suis fière de ma ville et de ces entreprises. Une entreprise comme Kuhn n'est que du positif pour une ville comme la nôtre. Leader dans le monde agricole je suis heureuse d'avoir comme voisin un groupe aussi important qu'eux. Une grande entreprise encore dans ça ville natale. C'est rare. Je soutiens ce magnifique projet. L'avenir de ce groupe doit être Savernois. Gardons nos entreprises surtout en ce moment. Extension=développement=travail. Et en tant que jeune je sais à quel point l'entré dans la vie active peut être difficile.
Éric Boos 18 février 2021 à 08:32
Bonjour, je suis pour ce projet d’extension de l’entreprise KUHN, des chiffres incroyables sont avancés pour cette déforestation, un terrain de foot est l’équivalent de 4000m2, 1 hectare = 10000m2 ce qui représente 0,010 KMS 2 , 26 hectares seront déboisées je vous laisse faire le calcul... Tenez compte des impacts économiques et sociaux pour se projet, en cette période de crise sans précédent ce sont des outils qui vont nous permettre de faire face. Cordialement
Marc Liebrich 18 février 2021 à 10:50
Je suis évidemment opposé à ce projet, qui va, une fois de plus, détruire un écosystème et artificialiser des terres. Le développement économique ne justifie pas tout. Il faut mettre un coup d'arrêt à l'artificialisation des terres et à la destruction de la nature, qui seule, nous permet d'avoir un environnement vivable. Toutes les études montrent combien notre environnement est de plus en plus dégradé. On parle de compensation... une forêt, ce n'est pas une plantation d'arbre. Une forêt ne se remplace pas sur le court terme. Je rejoins les arguments de l'association Alsace Nature, d'autres solutions existent pour permettre à l'entreprise Kuhn de se développer. Arrêtons de jouer avec la nature et de la détruire. Il faut stopper cette course en avant, chaque année, des terres sont artificialisées. Nos politiques s'en désolent, et réunissent des Convention Citoyennes, mais dans leurs actes, font tout le contraire. Sauvons la nature. Si nous le faisons pas pour nous, faisons-le pour nos enfants. Soyons dignes, et agissons en adultes responsables, pour que demain, nos enfants soient fiers de nos efforts, car nous auront tout fait pour protéger notre environnement. Respectons la nature. Elle nous fait vivre.
Jean-Marie LORBER 18 février 2021 à 11:22
En tant que dirigeant d'un site industriel de 400 salariés en proche Moselle, je reconnais la chance de Saverne d'avoir une entreprise comme Kuhn qui offre des emplois de très bon niveau. Je suis néanmoins convaincu que l'abondance de terrain disponible à côté du site existant de Monswiller amène l'entreprise à aménager l'extension avec beaucoup de confort. Le site que je dirige est délimité par une route d'un côté, une rivière de l'autre, des habitations de part et d'autre. Et pourtant nous imaginons des possibilités de croissance sur le terrain existant. Sous la contrainte les industries peuvent avoir de l'imagination. Si Kuhn n'avait que 10 hectares à disposition, l'entreprise saurait probablement réaliser une extension d'une portée similaire ... mais avec moins de confort ... Faut-il déboiser 26 hectares tout de suite ?
Damien FRINTZ 18 février 2021 à 11:45
Je soutien le projet KUHN KUHN fait partie intégrante du patrimoine local. Les collectivités territoriales peuvent capitaliser sur le rayonnement de cette entreprise. L’impact socio-économique est fort à court et à long termes par une création significative d’emplois à forte valeur ajoutée, avec une capacité d’entrainement forte sur les emplois induits, industriels et de service. Le territoire bénéficiera de retombées directes pour l’économie régionale et locale.
Catherine Rieffel 19 février 2021 à 12:56
L’entreprise KUHN, par son activité, contribue à l’une des missions les plus noble qui soit : celle de nourrir la planète . Je souhaite apporter tout mon soutien à ce projet car je sais que l’entreprise tiendra ses engagements comme elle l’a toujours fait par le passé et tout particulièrement en matière d’environnement qui est une priorité. KUHN a au fil des années su gagner la confiance de tout un territoire. C’est à mes yeux l’une des entreprises qui a parfaitement compris que sa principale richesse est constituée par les hommes et les femmes qui y travaillent. Ce projet est une chance ; saisissons la !
Tony LEROUX 19 février 2021 à 02:19
" LORSQUE LE DERNIER ARBRE AURA ETE ABATTU, LORSQUE LA DERNIERE RIVIERE AURA ETE EMPOISONNEE, LORSQUE LE DERNIER POISSON AURA ETE PECHE, ALORS ON SAURA QUE L'ARGENT NE SE MANGE PAS." Go Khla Yeh dit Géronimo (Sagesse de la culture amériendienne)
Solange Husser 19 février 2021 à 02:24
Je partage les inquiétudes d'Alsace Nature sur les points suivants : objectif zéro artificialisation des terres et maintien des forêts, impact paysagé, garanties sur la création des 200 emplois annoncés, garanties futures de préservation du cycle biologique des espèces sensibles identifiées sur le site, respect des étapes « éviter, réduire, compenser » pour aboutir à la prescription « zéro perte nette de biodiversité », questionnement face au déclassement d'une forêt déjà classée en compensation d'une extension antérieure. Je souscris à ses propositions pour minimiser les impacts du développement de l'entreprise Kuhn : densification maximale du bâti, modernisation de la piste d’essai actuelle, réexamen des possibilités d'adapter les extensions sur les autres friches/terrains urbanisables qui ont été écartés, extension sur la zone d’activité en cours d’urbanisation de l’autre côté de la rue du Martelberg, implantation en étage des activités qui s'y prêtent, en dernier recours, étalement des coupes sur les 10 ans à venir en fonction des nécessités. Mais eu égard à la situation d'urgence climatique absolue et à la nécessité de limiter drastiquement l'usage des hydrocarbures, ne serait-il pas envisageable qu'une entreprise de la notoriété de Kuhn s'intéresse à / promeuve / anticipe une agriculture moins impactante en développant un machinisme agricole low tech à l'instar de l'entreprise Terrateck (axée prioritairement sur les outils de maraîchage)… plutôt que de poursuivre une folle course au gigantisme (site de Monswiller saturé par la construction en cours d’un bâtiment de 19 000 m² pour augmenter les capacités d'assemblage de machines de plus en plus grandes). Ne faudrait-il pas trouver une voie entre le besoin légitime d'alléger le travail des agriculteurs tout en limitant la dépendance au pétrole de la production agricole ? Ne faudrait-il pas anticiper la cessation d'exploitation des hydrocarbures tout en créant beaucoup d'emplois, à la fois dans l'ingénierie et le machinisme mais aussi dans les exploitations agricoles (qui ont été vidées massivement de leurs bras au cours des 50 dernières années) ? A l'heure où nous commençons à entrevoir l'erreur d'avoir anéanti haies et bosquets et à tenter de corriger cette erreur, il paraît urgent et porteur d'avenir de repenser aussi le machinisme agricole et d'anticiper les évolutions inévitables et indispensables pour protéger et revitaliser ce qu'il reste de nos sols. L'entreprise Kuhn a su magistralement s'adapter et accompagner l'évolution des besoins du monde agricole ces cinquante dernières années, peut-être saura-t-elle aussi anticiper, encourager, accompagner les nécessaires changements qui s'imposent maintenant ?
Sybille GAERTNER 19 février 2021 à 07:27
Réchauffement climatique, effondrement de la biodiversité et pandémies sont les maux qui résultent d’une mauvaise gestion des ressources de notre planète. Les experts du GIEC tirent la sonnette d’alarme depuis des années « notre maison brûle, mais nous regardons ailleurs » annonçait un ancien président français… « make our planet great again » a aussi été entendu plus récemment. Toutes ces incantations, de même que le slogan « zéro artificialisation nette » doivent être pris au sérieux aujourd’hui ! Les enjeux pour la préservation de notre environnement sont vitaux. La forêt permet de réguler les émissions de gaz à effet de serre, il n’est pas acceptable de raser des hectares de cette ressource. La lutte contre toutes les pollutions engendrées par ce type de projet doit être au cœur de la réflexion des décideurs en responsabilité. Nous voulons limiter le recours aux énergies fossiles, polluantes ? Cessons de vouloir faire manger la forêt aux monstres d’acier ! La situation sanitaire que nous connaissons devrait nous inciter à plus de sobriété. Nous pouvons trouver des solutions alternatives et adopter enfin, résolument, un modèle soutenable.
François Schaeffer 19 février 2021 à 07:45
Comment peut on aller contre un tel projet qui assurera et protégera l'emploi dans notre région pour les années à venir alors que des secteurs entiers de notre économie vont péricliter du fait de la crise sanitaire. Il en va de l'avenir de nos jeunes qui sont bien ceux qui souffrent le plus en ce moment, on leur vole leur vie de jeune et en plus on voudrait leur fermer la chance d'accéder à un emploi une fois cette crise résolue...et tout cela pour sauver quelques arbres d'une forêt que très peu de personnes fréquentent? Mais on marche sur la tête ! Personnellement je suis un marcheur invétéré et j'arpente la forêt de Savene depuis 50 ans tous les jours et croyez moi que même si je vis jusqu'à 100 ans ,il existera encore des endroits que je n'aurai pas explorés de mon vivant! Saverne est un vrai poumon vert et le restera après l'extension Kuhn,que j'appelle de tous mes vœux.... F Schaeffer, adjoint à la Culture à Saverne
Célia Burckel 19 février 2021 à 08:06
Bonsoir, Je découvre avec étonnement tout en bas de la page présentant les documents liés à l'extension de Kuhn à Monswiller, une "étude d’optimisation des ZAE de la communauté de communes du Pays de Saverne". Dans ces documents, on comprend alors que la concertation porte également sur la "mise en compatibilité du SCOT", qui prévoit la création dans un délai de 5 ans, d'une zone d'activité pouvant aller jusqu'à 23 ha entre Marmoutier et Otterswiller (un site mentionné dans ces mêmes documents comme ayant un contexte paysager remarquable des vergers du piémont et une forte sensibilité environnementale). Il serait donc question de sacrifier ce paysage remarquable du piémont surplombé par les châteaux du Haut Barr et du Geroldseck pour le convertir en une conurbation artificialisée Saverne-Otterswiller-Marmoutier. Que vient faire ce projet dans cette concertation ? Le projet d'extension de Kuhn nous rappelle que l'agriculture est au cœur de nos problématiques actuelles mais là, on serait subitement d'accord pour sacrifier des terres agricoles et les bétonner ? J'attire votre attention sur ce point. J'ai la sensation d'être flouée, on nous parle d'un projet à un endroit, qui fera disparaître une zone non-négligeable de forêt et l'on se rend compte qu'il s'agit en plus d'en profiter pour bétonner une autre zone, agricole cette fois, alors qu'à moins d'un kilomètre, une autre zone d'activité s'est déjà vu agrandir et présente encore des parcelles vides. Ce double discours schizophrène est épuisant et ne peut plus être acceptés dans le contexte actuel de dérèglement du climat et de perte de biodiversité. Cordialement, Célia Burckel, résidente de Saverne
Claire Thibault 19 février 2021 à 08:36
Heureuse de savoir que L'entreprise Kuhn continue à investir et croître à Saverne! Ce sera des emplois en plus et un gage de dynamisme dans notre ville.
François Demange 19 février 2021 à 08:42
Ce projet est étonnant, car il va à l'encontre de tout ce qui est souhaitable si l'on souhaite un avenir dans un monde un peu plus vivable, respectueux de notre environnement, et c'est ce qui hérisse les deux camps. L'un voit la préservation d'un site qui était censé être protégé du fait de précédents travaux d'agrandissements de ladite société, mais aussi une vision de l'agriculture intensive passéiste et en aucun cas nourricière - Kuhn l'exprime bien dans ses vidéos sur l'entreprise : il s'agit de produire plus, dans d'immenses champs céréaliers. Il faudrait surtout produire mieux, avec un minimum d'intrants et travail des sols repensés. Mais cela s'imposera à Kuhn, c'est juste une question de temps... L'autre voit des emplois et activité économique sur un territoire, à court terme. Une société durablement implantée, des histoires d'ADN, etc. Et c'est vrai ! cela apporte une économie plus vive et fait vivre des familles (tout comme les sociétés MonSanto - Bayer, etc)... C'est d'ailleurs le seul angle de défense du projet, et c'est faible. Enfin, beaucoup font le jeu des actionnaires : "si ce projet ne se fait pas ici, les actionnaires vont [entrer ici une grande plaie d'Egypte]". Ou s'enorgueillissent d'une société centenaire, c'est pas non plus la panacée et plutôt une valeur de fond de portefeuille (BUCN ne vaut pas plus aujourd'hui qu'en 2018, la part de Kuhn dans les ventes a diminué entre 2018 et 2019, compensé par les autres divisions de BUCN, il ne se compare pas - et de loin - à DEERE pour rester dans le secteur, ni en valorisation, ni en croissance). Bof. Est-ce qu'un territoire doit se soumettre à une volonté de rentabilité d'actionnaires ? Que Kuhn fasse son extension, mais une forêt, c'est précieux. On ne devrait pas pouvoir la raser pour un oui, pour un non, sur une volonté de développement économique en dehors de toute considération écologique. Une extension, pourquoi pas, mais sans artificialisation des sols supplémentaires.
Jean GOETZ 19 février 2021 à 08:45
Maire de la commmune de Saint Jean-Saverne, je note que de nombreux emplois de la commune dépendent de Kuhn, acteur économique majeur de notre secteur et contributeur fiscal important pour la communauté de communes. On abat des arbres tous les jours, pour énormément d'utilités diverses. On en plante également tous les jours! Et notre région est garnie de forêts! Alors les cris d'orfraie de certains pour quelques hectares ne doivent en aucun cas nous impressionner. Kuhn doit pouvoir s'agrandir et se développer sur le site qu'il a acquis il y a une vingtaine d'années pour ces raisons-là!
CLEMENCE LAENG 19 février 2021 à 09:06
Heureuse de savoir que L'entreprise Kuhn continue à investir. Ce sera des emplois en plus et un gage de dynamisme dans notre région .
Daniel GERARD 19 février 2021 à 09:07
C'est un projet important pour le territoire - économiquement - bassin d'emploi, conservation de nos emplois sur le territoire et surtout pour des créations dans les années à venir - maintien de nos commerces locaux et notre développement touristique - Kuhn est une belle image de notre territoire depuis plusieurs décennies
Pierre Jung 19 février 2021 à 09:27
Je suis étonné qu'une entreprise de la taille de Kuhn, envisage de détruire une forêt pour son extension, tout simplement pour ne pas se donner les moyens de respecter l'environnement et la biodiversité. A l'heure où on parle de dérèglement climatique, de l'emprise trop importante des activités humaines sur la planète, il serait temps que cette entreprise se rende compte qu'elle aussi a des obligations environnementales., d'autant plus qu'elle a les moyens d'y répondre.
Monique Mommer 19 février 2021 à 09:29
Il est impératif de garder le savoir Industriel en France et surtout ne pas laisser partir Kuhn en l'occurrence. Kuhn est une entreprise responsable, un tel projet ne devrait pas avoir tellement de problèmes pour se finaliser. Beaucoup trop de lourdeurs administratives en France ... et pourquoi ?? La réaction de notre État s'impose..
Sandrine VIEVILLE 19 février 2021 à 09:44
Je constate encore une fois que ceux qui crient au loup derrière leur petit écran et qui malheureusement se font le plus entendre, ne sont pas savernoises. Vous êtes fort pour jouer la carte de l'écologie, qu'il fait sauver la planète en faisant peur à la population à coup d'informations erronées et alarmistes. Mais ses procédés ne servent qu'à faire fuir ensuite les entreprises à l'étranger car elles ne collent pas à votre vision très nombriliste du monde, je l'ai vécu personnellement. Et après ? plus rien, silence radio on s'attaque au prochain. Vous n'êtes nullement intéressés par ce qu'il advient par la suite à ces personnes que vous chassez une fois que vous avez empêché un projet de se réaliser. L'important c'est de gagner... J'espère que toutes ses personnes bien pensantes qui tirent sur la sonnette d'alarme n'utilisent ni papier, ni chauffage au bois car si je me souviens bien, il y a du bois venant des arbres dans ce processus. J'espère aussi qu'elles ne circulent qu'à vélo ou à pieds et font leurs courses chez les petits producteurs, dans les commerces de proximités...pour limiter l'empreinte carbone. Kuhn est une institution à Saverne qui fait vivre énormément de personnes. Ce projet est un atout pour notre belle ville. Il aurait été si facile pour eux de partir est de s'installer dans un autre pays qui leur imposerait beaucoup moins de contraintes, mais ils ont fait le choix de rester à Saverne et de se soumettre à toutes les contraintes qui sont liées à ce projet. Dans les conditions que nous vivons actuellement pouvoir garder son emploi et offrir un emploi aux générations futur est une chance. Je soutiens ce projet et je remercie l'entreprise Kuhn de tout faire pour rester à Saverne.
Maitres d'ouvrage Pays de Saverne Plaine et Plateau - KUHN SAS 19 février 2021 à 09:47
Les maîtres d’ouvrage de la concertation préalable prennent acte de la contribution d’Europe Ecologie Les Verts Alsace. Afin que la concertation reste un exercice apaisé et dirigé vers l’intérêt général, à 4 mois des élections départementales et régionales, ils ne souhaitent pas répondre point à point à la contribution d’un parti politique et renvoient vers les réponses déjà apportées sur les points soulevés. Ils souhaitent toutefois préciser que : • La question du déclassement de la parcelle d’implantation du projet (6% du massif initialement classé) a été entérinée par décret en Conseil d’Etat n°2017-1521 du 31 octobre 2017. Préalablement à cette décision, la procédure a été soumise à enquête publique qui s’est tenue du 7 novembre au 7 décembre 2016. Chaque citoyen a pu s’exprimer sur le sujet. La concertation ne porte pas sur ce sujet clos depuis 3 ans. • Kuhn n’est en rien à l’origine de motions pré-remplies à faire signer par les élus. La proposition d’une motion revient aux élus du PETR Pays de Saverne, Plaine et Plateau en réponse aux sollicitations de leurs collègues maires qui souhaitaient proposer à leur conseil municipal de témoigner de leur soutien au projet. Les motions ont été soumises aux conseils municipaux, débattues et adoptées par délibérations des représentations démocratiquement élues. A ce jour, 77 conseils municipaux (65% du PSPP) représentant 64376 habitants (75% du PSPP) ont ainsi manifesté leur soutien au projet. Les conseils communautaires des communautés de communes de l’Alsace Bossue, de Hanau-La Petite Pierre et du Pays de Saverne ont également adopté à l’unanimité des motions favorables au projet. Il ressort donc que la majorité des élus communaux et la totalité des élus intercommunaux du territoire, dans l’exercice de leur mandat issu des urnes, sont favorables au projet.
Patrick HERRMANN 19 février 2021 à 10:13
Bonjour, Ayant lu quelques commentaires de ci-de là, voici mon avis : - Kuhn possède ce terrain depuis de nombreuses années maintenant. Lorsqu'il lui a été vendu, les élus savaient en toute connaissance de cause que l'entreprise n'allait pas indéfiniment regarder pousser les arbres dessus - Economiquement (et écologiquement), quel serait l'intérêt de construire sur un autre site, avec les déplacements que cela induirait ? - Par contre, le classement en zone protégée de zones agraires ne va effectivement pas faire repousser les arbres coupés. Pourquoi Kuhn ne propose-t-il pas de replanter l'équivalent ? Pourquoi cela reviendrait-il à la charge de la communauté ? La solution est simple et je pense qu'une entreprise de cette taille peut facilement y contribuer financièrement...
Françoise BATZENSCHLAGER 19 février 2021 à 10:24
Nous sommes à la veille d'une crise économique allant de paire avec une crise sociale due à la dégradation probable du marché du travail. Comment, à la veille de telles crises, s'opposer à un projet qui va protéger et développer l'emploi sur notre territoire? L'Etre Humain doit être au centre des préoccupations relatives au Développement Durable. Ne compromettons pas la dynamique économique de Kuhn, génératrice d' emplois, ceux futurs pour nos enfants, en laissant filer une telle opportunité, que d'autres territoires doivent nous envier!
Mathilde LAFONT 19 février 2021 à 10:35
Ecologiste convaincue je soutiens tout de même le projet de l'entreprise KUHN. La surface déclassée est beaucoup moins importante que ce que l'on veut faire croire avec les formules chocs utilisées pour marquer les esprits en défaveur de ce projet, de plus une autre partie de forêt sera classée afin de garantir la biodiversité. Ce projet est créateur d'emploi pour le territoire, si il n'est pas possible de le concrétiser sur Saverne, il le sera ailleurs, certainement dans un pays qui sera bien moins regardant sur l'écologie et la planète ne nous en remerciera pas.
Claude JACOB 19 février 2021 à 10:41
Ma contribution à l’extension Kuhn
laura ritter 19 février 2021 à 10:46
Je souhaite donner un avis favorable à ce projet.
Monsieur OELSCHLAEGER 19 février 2021 à 11:09
Je suis profondément respectueux de la nature et du monde environnemental. Nous sommes effectivement bien entourés d'un magnifique massif forestier. Mais quand il s'agit de choisir entre la préservation de cette parcelle de forêt et le projet d'extension, je n'hésite pas. Cette entreprise, pourvoyeuse d'emplois, est primordiale pour notre territoire. Les volets sociaux et économiques de ce projet sont importants. Dans tous les cas, il faut penser à l'avenir de nos enfants. Il faut savoir concilier les deux positions mais, malgré tout, avoir du travail est plus important. Je soutiens donc le projet d'extension. Le maire de Schwenheim
MICHELE MULLER 19 février 2021 à 11:21
Je suis favorable au projet d'extension de l'entreprise Kuhn. Ce projet étant dans les "tiroirs' depuis longtemps, d'une entreprise qui fait vivre beaucoup de familles ici et au delà du col. Je précise que j'arpente aussi beaucoup nos forêts qui sont une richesse, mais ceci ne va pas à l'encontre d'un projet industriel de tout un bassin de vie. Michèle Muller Conseillère municipale à Ernolsheim Lès Saverne
CCI Alsace Eurométropole 19 février 2021 à 11:34
Bonjour, Vous trouverez nos observations dans la pièce jointe. Cordialement, CCI Alsace Eurométropole
Rachel KUHN 19 février 2021 à 11:46
A notre époque, il semblerait que des sujets tels que la perte de la biodiversité, le dérèglement climatique et la préservation du cadre de vie soient davantage pris au compte, autant par les responsables politiques que par les acteurs économiques et par le grand public. Pourtant, concrètement, rien ne semble arrêter l'artificialisation des terres et la dégradation perpétuelle des milieux naturels. La politique "Eviter, Réduire, Compenser" permet-elle d'atteindre les objectifs fixés, étant donné que les deux premières options tombent généralement à la trappe et que la troisième est aujourd'hui devenue un véritable "joker" pour faire accepter toute destruction de la nature ? Dans le cadre de l'extension de l'entreprise KUHN, les alternatives à la destruction de la forêt existante ont-elles été suffisamment étudiées ? Qu'en est-il de la zone d'activité existante de l'autre côté de la rue du Martelberg ? L'idée de construire certains bâtiments sur plusieurs étages a-t-elle été envisagée ?
Bernard Sonnenmoser 19 février 2021 à 11:55
J'ai lu avec attention les contributions de ceux qui sont opposés à l'extension de la société Kuhn. Je respecte leur choix. En tant qu'élu, je dois pourtant apporter mon soutien sans faille à ce projet. Notre région est heureuse de compter sur son territoire une entreprise fleuron de sa spécialité et pourvoyeur d'emplois qui profitent à de très nombreuses familles de ce secteur. Empêcher Kuhn de s'agrandir c'est prendre le risque de voir cette société quitter la région de Saverne et s'installer ailleurs. Notre pays a déjà connu trop de délocalisations avec toutes les conséquences que l'on connait aujourd'hui. Les compensations promises par la société Kuhn me paraissent être la preuve de sa prise de conscience en matière d'environnement. Oui, je soutiens fermement l'extension de la société Kuhn.
Laurent BURCKEL 19 février 2021 à 12:14
J'ai pu suivre la genèse de ce dossier pas à pas pour cette entreprise historique du bassin d'emplois Savernois. L'extension d'une activité industrielle reste toujours quelque chose de complexe pour permettre à la fois de concilier développement économique d'un territoire et préservation du patrimoine environnemental de ce même espace. Nourrir la planète est un enjeu mondial et l'entreprise doit préparer cette échéance avec pragmatisme et sérieux. Je suis convaincu qu'elle le fait. Le projet d'extension de KUHN est à la fois nécessaire et il est illusoire d'imaginer que l'industrie se fait en construisant des étages supplémentaires comme j'ai pu le lire dans une contribution. Quant à se dire qu'elle pourrait faire son projet ailleurs... oui c'est possible mais ce ailleurs ne serait probablement pas accompagné d'une vision environnementale telle que celle présentée car ce ailleurs ne serait vraisemblablement pas en France. Ce projet d'extension apporte de très nombreuses prises en compte environnementale avec notamment des compensations plus importantes, la création d'ilots de senescences, ... L'entreprise KUHN démontre depuis des décennies qu'elle incarne la responsabilité environnementale que chacun est en droit d'attendre. aussi, je soutiens ce projet car il est indispensable économiquement pour l'entreprise et qu'il apporte toutes les garanties d'un respect environnemental cohérent. Laurent BURCKEL Conseiller Régional, 1er adjoint au Maire de Saverne
François WILLEM 19 février 2021 à 12:18
Je soutiens sans la moindre réserve le projet de l’entreprise KUHN, trop rare fleuron de l’industrie française. Il s’agit d’un atout majeur pour le développement local de notre territoire. En outre, les enjeux environnementaux sont très sérieusement pris en compte et passent par des mesures de compensations environnementales strictes et ambitieuses.
Catherine Merckling 19 février 2021 à 12:57
En 2021, l'emploi et le développement économique basés sur des modèles anciens ne doivent plus être des priorités aveugles. Il y a d'autres moyens, certes plus compliqués à mettre en place mais plus durables, de subvenir aux besoins de tous. L'entreprise Kuhn est un acteur parmi une multitude qui doivent se poser la question de cette transition. Il est regrettable que les pouvoirs politiques n'encouragent pas cela, mais en l'absence de cette volonté il appartient à chacun d'agir pour le monde que nous voulons demain.
BERNARD BAMBERGER 19 février 2021 à 02:57
Kuhn a toujours été transparent dans ces projets de développement. Personnellement cette forêt n'a pas une grande valeur (étant entourée de la Zac du Martelberg à l'ouest, de la pénétrante de l'autoroute à l'est et de la RD Saverne Dettwiller au Sud). On ne peut limiter le débat aux seules considérations environnementales, il faut aussi tenir compte des impacts économiques et sociaux de Kuhn. Je préfère déboiser 26 ha de forêt (en sachant qu'il y a des centaines ha de foret à côté) que de vivre dans une zone sinistrée avec plus de 3000 personnes au chomage. Ce d'autant qu'on impose à Kuhn des larges compensations forestières et environnementales, qui viendront recréer de la forêt et des éco-systèmes. Je suis entièrement pour le développement de cette belle entreprise sur le site du Martelberg. Il faudrait aussi que nos grands élus s'investissent un peu dans ce projet qui concerne toute la région. Bernard BAMBERGER 1er Adjoint de Monswiller
Michèle Comte 19 février 2021 à 03:33
Bonjour, Ayant pris connaissance des documents de la consultation, et participé à deux moments de la concertation en visioconférence, je souhaiterais, en tant que citoyenne préoccupée par l’état de la planète, insister sur quelques points. - Tout d’abord je souhaite exprimer mes plus grandes réserves concernant le déroulement et le sujet-même de la consultation, qui associe de façon abusive, et tout à fait en catimini selon moi, le projet d’extension de Kuhn et la question globale des zones d’activité de la communauté de communes du pays de Saverne. Ce deuxième sujet me semble-t-il, mérite à lui seul une consultation dédiée, alors qu’il est complètement éclipsé par la question controversée du défrichage de la forêt pour le projet Kuhn. Ce masquage de fait est d’autant plus patent que le titre même du site de la consultation « https://concertationprojetkuhn.paysdesaverne.fr » n’indique pas de façon claire que la consultation porte en réalité sur deux sujets. Ce n’est que dans l’une des sous-pages du site (sous l’onglet Concertation puis Concertation préalable) que l’on est explicitement informé. « La concertation préalable sur le projet d’extension de l’entreprise KUHN et sur la mise en compatibilité des documents d’urbanisme (PLU et SCOT) vise à informer de manière transparente le public sur les enjeux et impacts du projet et de l’évolution des documents d’urbanisme, à être à l’écoute de tous les avis et interrogations, à recueillir les observations et à y répondre dans une démarche constructive entre les maîtrises d’ouvrage et le public. » ... Il aurait été plus normal de limiter la consultation, comme cela est annoncé en première intention, à la stricte mise en compatibilité des documents du SCOT en présentant uniquement les surfaces abandonnées pour être remplacées par la zone Kuhn agrandie (l’échange de zones en quelque sorte). Ainsi, les documents intitulés « Etude d’optimisation des ZAE » ne sont pas du tout présents au premier plan, mais sont au contraire placés de telle sorte qu’il y a de grandes chances qu’ils échappent à la vigilance du lecteur. De plus, leur intitulé SMSE, est d’une totale opacité. Pour finir le document SMSE_Saverne_Volet2, qui contient les informations les plus précises, n’a été mis en ligne que très tardivement dans le déroulement de la consultation. - Toujours dans le champs de la citoyenneté, le déclassement de forêts préalablement classées en tant que compensation d’un projet antérieur, constitue à mon sens une atteinte grave à la démocratie. Celle-ci repose en effet sur un socle de confiance entre la population et les instances élues ou instituées, décisionnaires pour la gestion du bien commun. Le fait de déclarer protéger pour finalement détruire une forêt, en reportant l’étiquette de classement sur une forêt voisine, fut-elle plus grande en superficie, consiste juste à s’asseoir sur un contrat, tout en faisant mine de rester droit dans ses bottes. C’est une attitude indigne qui disqualifie de fait l’honnêteté de la partie prenante. Ne nous étonnons pas dès lors de constater la défiance grandissante de la population vis-à-vis du politique. - La question du foncier reste ensuite totalement préoccupante. L’étalement urbain pratiqué depuis des décennies, a conduit à l’artificialisation de plus de deux millions d’hectares depuis 1981. (Datalab 2019). Après un ralentissement entre 2007 et 2014, le rythme est reparti à la hausse, alors même que l’objectif Zéro Artificialisation Nette a été fixé par la Commission Européenne en 2011 et inscrit dans le Plan Biodiversité de 2018. Si l’on peut constater une restriction effective de l’extension de l’habitat, la désinvolture dans la consommation d’espaces dédiés aux « aménagements » des territoires est sidérante. On assiste plutôt à une politique systématique de dérogations et de dérobades cautionnée par les communes, les communautés de communes, les régions, et au final l’état lui-même. On en revient à la confiance que peut (ou pas) avoir la population dans les instances décisionnelles... Une réserve foncière de 100 ha pour des zones d’activités supplémentaires au niveau de la communauté de communes de Saverne me parait ainsi tout à fait disproportionnée au regard de ce contexte. Soustraire encore autant de terres productives à une agriculture déjà en difficulté n’est décemment pas envisageable. Je suis totalement opposée à ce que soit sacrifié l’espace séparant encore Otterswiller et Marmoutier. La laideur de l’entrée Nord de Marmoutier est déplorée dans tous les documents d’urbanismes successifs. Loin de la réparer quelque peu, la perspective d’une conurbation Saverne-Otterswiller-Marmoutier ne ferait que l’aggraver, et mettrait à mal l’identité d’une région fondée sur des noyaux urbains concentrés et économes en espace. - Nous avons la chance de vivre dans cet extraordinaire environnement qu’est la ZNIEFF2 du Piémont de Saverne à Mutzig. Il est ainsi labellisé car unique et digne de protection. Le cadre de vie est un élément précieux pour chacun.e. Nous avons besoin d’être connectés avec la nature, et les beaux paysages qu’elle nous offre sont des éléments essentiels de notre qualité de vie. Défigurer ces paysages nous atteint au plus profond de notre être. Le paysage remarquable du Piémont surplombé des châteaux du Haut Barr et du Geroldseck est un de ces joyaux qui par ailleurs attirent les touristes dans notre secteur. Que reste-t-il de notre belle Alsace ? Que restera-t-il pour nos enfants et petits-enfants ? Ne devront-ils connaître plus que des confettis de paysages préservés ? - La question de la biodiversité et des espaces naturels n’est de loin pas suffisamment prise en compte par les décideurs. La conscience de l’effondrement des espèces (en quantité et en diversité), du degré inconsidéré de pénétration humaine dans les espaces de vie des autres espèces, du morcellement et de la destruction de leurs habitats, ne semble pas du tout prégnante. Bien au contraire. Ces réalités semblent exister uniquement comme des contraintes, on ne raisonne qu’en termes comptables ou en étudiant les meilleures façons de contourner la réglementation. Ainsi, sur le territoire du pays de Saverne, certains corridors écologiques actés dans les documents officiels sont de véritables parodies : les corridors 24 et 29 par exemple passent au plus près, voire à travers les zones urbaines plutôt que par les espaces (encore) naturels ! - Le(s) sujet(s) de cette consultation nous interpellent ensuite autour de la question de l’agriculture, au cœur de l’activité industrielle de Kuhn. Nous saluons le savoir-faire reconnu de l’entreprise, et la capacité, de par son leadership mondial, à en être un acteur planétaire. Celui-ci lui confère de fait une responsabilité forte dans les orientations à venir. D’autant que les enjeux et défis sont nombreux : maintien de l’épaisseur des sols et de leur fertilité, réchauffement climatique, sécheresses, gestion des intrants et compatibilité avec les eaux de surface tout comme des nappes profondes, En bref, la capacité des terres à nourrir durablement l’humanité n’est pas assurée. L’agriculture de plus en plus industrielle est responsable de près d’un quart des gaz à effet de serre. Le gigantisme des parcelles exploitées est l’une des principales causes de l’effondrement de la biodiversité. Faut-il poursuivre le développement de cette agriculture industrialisée, avec des machines sophistiquées intégrant des données ? Les ressources minérales et énergétiques supporteront-elles cette orientation ? Ou au contraire de soutenir massivement à une agriculture plus familiale et plus low-tech ? Il s’agira pour l’acteur de premier plan qu’est l’entreprise Kuhn de prendre sa part de responsabilité afin de ne pas conduire la planète vers l’irréversible. Pour finir je souhaite indiquer que je soutiens les propositions d’Alsace Nature pour une amélioration du projet. Michèle Comte - Marmoutier
ARSENE MEYER 19 février 2021 à 04:20
KUHN fait confiance à SAVERNE depuis 200 ans et y est attaché, l'inverse est tout aussi vrai. Cette entreprise joue un rôle capital pour la prospérité de notre territoire, de notre ville et de nos commerces. En effet, les commerçants Savernois ont besoin d'entreprises dynamiques telles que Kuhn et l'extension de son site entrainera forcément de nouveaux emplois et qui dit nouveaux emplois, dit nouveaux consommateurs pour nos commerces, car grâce au partenariat entre KUHN et l'association des vitrines de Saverne , chaque année, de nombreux chèques cadeaux sont commandés par l'entreprise et distribués à ses employés. Si nous voulons que notre jolie ville de Saverne ne devienne pas une ville dortoir nous devons continuer à tout faire pour que qu’elle soit la plus attractive possible et que nos commerces soient variés et riches. Et pour cela, nous avons besoin de consommateurs, tels que, entre autres, les nombreux salariés de KUHN et leur famille pour la consolider.
Marie-Ange MOSER 19 février 2021 à 05:43
Une forêt ancienne n’est pas simplement un alignement d’arbres remplaçables à volonté, mais elle est avant tout un écosystème complexe qui s’est construit sur un temps très long. La détruire est un acte non compensable au regard des services qu’elle rend à la collectivité (qualité de l’eau, lutte contre les inondations, richesse de la flore et de la faune elles-mêmes utiles à l’agriculture, lutte contre l’effet de serre, etc.). Ces services rendus vaudraient-il moins que les emplois promis, simplement par qu’ils sont gratuits ? Le chantage à l’emploi est actuellement l’argument le plus usité par nos élus locaux pour détruire irrémédiablement nos plus beaux sites de biodiversité. Mais quelle est la qualité de ces emplois à long terme ? Le machinisme agricole de grand gabarit appartient à un modèle en obsolescence, l’agriculture intensive, qui ne permet même pas aux agriculteurs de vivre décemment de leur travail. De plus, il va à l’encontre des souhaits grandissants de la population, notamment les jeunes générations, pour une agriculture plus respectueuse des sols, de l’eau, de la biodiversité et du climat. L’entreprise Kuhn s’honorerait à ne pas détruite la forêt du Martelberg. Il existe localement des friches industrielles et des terrains en cours d’urbanisation et l’entreprise possède elle-même une ferme expérimentale où elle pourrait s’étendre et effectuer ses essais. Elle pourrait aussi se montrer moins gourmande en surface en optimisant ses bâtiments existants. S’ajoute à cela la non communication des résultats des mesures de compensation du premier site de la Faisanderie. Visiblement, il reste encore du travail sur ce dossier et toutes les pistes n’ont pas été épuisées. Puisque l’entreprise prévoit un échelonnement de son projet sur 10 ans, pourquoi ne pas prendre le temps d’une concertation constructive entre toutes les parties afin ne pas en arriver à une solution préjudiciable pour l’image de l’entreprise elle-même et surtout pour les richesses naturelles qui se réduisent comme peau de chagrin dans notre région.
Claude KUHNE 19 février 2021 à 05:44
J'émets un avis négatif au sujet de cette extension de Kuhn. Je comprends les souhaits de l'industriel mais aujourd'hui il ne faut plus bétonner davantage, le foncier existant notamment lorsqu'il s'agit d'une forêt doit être sanctuarisé et définitivement préservé des bulldozers. Kuhn doit se densifier sur les sites existants et au besoin s'étendre en reprenant une des nombreuses friches industrielles qui se trouvent à proximité. Plus rien ne peut justifier la destruction d'espaces naturels. Kuhn gagnerait en terme d'image à revoir son projet dans ce sens. Claude KUHNE 15a rue du Sillacker 68380 METZERAL
Maxime CANNEAUX 19 février 2021 à 05:59
En réponse à des commentaires que j'ai pu lire ou des interventions entendues lors des réunions. Sauf à faire le choix conscient d'augmenter le nombre de personnes ayant du mal à se nourrir correctement, oui il faudra trouver des façons d'augmenter les rendements, on ne pourra pas autrement nourrir une population mondiale qui augmente de façon bien plus importante que les surfaces agricoles. KUHN par son activité de R&D notamment contribue à trouver des solutions à ce défi majeur. Issu d'une famille de paysans les commentaires sur "le modèle agricole" (je renvoie à la contribution de M. Hironimus à ce sujet) m'affligent, me désolent et me blessent. Nous produisons nos produits pour nourrir la population pas pour l'empoisonner contrairement à ce que certains semblent penser ! Entendre ce genre de discours en France qui pratique l'agriculture la plus durable du monde (selon l'indice de durabilité alimentaire) m'interroge. Les produits proposés par l'entreprise répondent aux besoins des agriculteurs du monde entier. Pour ne prendre que quelques exemples rapides : les plus petits outils de préparation du lit de semence conçus et fabriqués font moins de 1m20 de large, la gamme comprend également des outils de strip-till, de TCS, de semis direct. Les différents contributeurs semblant être des experts du sujet il me paraît inutile de développer mais on peut s'interroger sur le biais de certaines interventions aux sujets des produits KUHN et des techniques agricoles, ou peut-être ne sont-ils pas experts ? Une personne a indiqué lors d'une réunion que la réalisation de ce projet serait une tâche sur l'image de KUHN, il me paraît important de rappeler que cette affirmation n'engage que celui qui l'a prononcé. A l'exception des élus et notamment des Maires qui, issus du suffrage universel, ont la légitimité pour parler au nom de la majorité de leurs concitoyens, nos contributions ici ne représentent que nous-même ou éventuellement l'association que nous représentons mais "l'assemblée" qui s'est exprimée lors des réunions ou sur ce site ne saurait être représentative de la population du bassin de vie Savernois et prétendre parler en son nom (d'autant plus que certains intervenants n'habitent pas le territoire). A l'heure où l'on prend conscience de l'importance de maintenir de l'industrie en France voire de relocaliser, nous avons la chance d'avoir sur notre territoire une entreprise solide qui investit localement en créant des emplois de qualité, sans subvention publique et en respectant toutes les règles fiscales, sociales et environnementales françaises alors oui, je n'ai aucun doute sur le fait que ce projet soit bon pour notre territoire et je le soutiens pleinement.
Jean-Marc GITZ 19 février 2021 à 06:05
L’entreprise KUHN, par son activité, contribue depuis plus de 190 ans à l’une des missions les plus noble qui soit : celle de nourrir la planète . En tant que maire d'un petit village proche de cette entreprise je souhaite apporter au nom des habitants que je représente tout notre soutien à ce projet car je sais que l’entreprise tiendra ses engagements comme elle l’a toujours fait par le passé et tout particulièrement en matière d’environnement qui est une priorité. KUHN a au fil des années su gagner la confiance de tout un territoire. C’est à mes yeux l’une des entreprises qui a parfaitement compris que sa principale richesse est constituée par les hommes et les femmes qui y travaillent. Ce projet est une chance qu'il nous est interdit de laisser passer si nous voulons garantir les emplois actuels et futurs.
Doris GITZ 19 février 2021 à 06:07
L’entreprise KUHN, par son activité, contribue depuis plus de 190 ans à l’une des missions les plus noble qui soit : celle de nourrir la planète . En tant que maire d'un petit village proche de cette entreprise je souhaite apporter au nom des habitants que je représente tout notre soutien à ce projet car je sais que l’entreprise tiendra ses engagements comme elle l’a toujours fait par le passé et tout particulièrement en matière d’environnement qui est une priorité. KUHN a au fil des années su gagner la confiance de tout un territoire. C’est à mes yeux l’une des entreprises qui a parfaitement compris que sa principale richesse est constituée par les hommes et les femmes qui y travaillent. Ce projet est une chance qu'il nous est interdit de laisser passer si nous voulons garantir les emplois actuel et futurs.
Christian Marie Emile GIRARDET 19 février 2021 à 06:18
La planète a besoin d'espace. Stop au bétonnage !
Claude LANG 19 février 2021 à 06:38
Je suis président d'un secteur de forêts privées dans le sud de l'Alsace (Sundgau et Jura Alsacien) et très attaché au maintien des forêts en Alsace. D'un autre coté je fais partie des personnes qui se réjouissent toujours quand une entreprise possède un projet d'extension (c'est rassurant). Mes arguments pour la concertation: les étapes "Éviter - Réduire - Compenser" doivent impérativement être appliquées pour obtenir zéro perte nette de biodiversité comme cela est prescrit par la loi de reconquête de la biodiversité de 2016. La forêt du Martelberg visée par le projet d'extension a été classée en compensation du premier site de Kuhn à Monswiller puis déclassée au profit d'une autre forêt à quelques kilomètres du site. Le placement en périmètre de protection d'une forêt a-t-il encore un sens et une valeur si moins d'une dizaine d'années après sa mise en place, ce statut est déjà remis en cause par l'état, les élus et l'industriel ? Au regard de la volonté nationale et régionale de tendre vers l'objectif zéro artificialisation des terres et de l'importance de maintenir des forêts au maximum, la recherche de la densification maximale sur l'ensemble des sites Kuhn aujourd'hui existants doit être une priorité avant d'imaginer supprimer la forêt. Il existe d'autres friches/terrains urbanisables qui ont été écartés, car ne répondant pas à tous les critères de l'industriel. Il devrait cependant être possible de revoir les difficultés associées, de façon à les lever, et développer l'entreprise sur les terrains adaptés !! De l'autre coté de la rue du Martelberg il existe déjà une zone d'activité en cours d'urbanisation. L'étude comparée de l'urbanisation de cette zone pour y mettre certains bâtiments libérant d'autant le défrichement de la forêt devrait être présentée. Il semble totalement possible de prévoir un système de passage pour relier le site Kuhn et ce site qui se trouve dans la continuité au sud-ouest. Avec mes cordiales salutations.
ALFRED INGWEILER 19 février 2021 à 06:43
Maire de la commune d’ERNOLSHEIM les SAVERNE, je soutiens, comme l’ont fait l’ensemble de mes conseillers municipaux, ce projet et comme l’ont fait l’ensemble des communes de la communauté des communes du Pays de Saverne. Non pas parce qu’on nous avait tendu un imprimé pré-rempli, non, nous soutenons ce projet parce que nous avons une bonne connaissance du terrain et avons les pieds sur terre. Qui n’a pas un membre de sa famille, un voisin, un ami ou une connaissance qui travaille ou est retraité de chez KUHN ? Nous soutenons ce projet parce que nous sommes dans la réalité, dans la vraie vie, celle où les gens peinent à trouver un emploi. Un emploi de préférence près de chez eux dans cette région qui les a vus naitre et grandir. Limiter les déplacements quotidiens pour se rendre à son travail c’est aussi de l’écologie. Cette écologie que tout le monde se partage mais qui est trop souvent galvaudée tellement on s’en sert ne serait-ce parfois que pour exister. Personne n’aime couper des arbres, personne n’aime délibérément détruire la nature, mais il est des moments où il faut savoir peser le pour et le contre, des moments où il faut être réaliste. Rappelons qu’entre 1850 et 2019 la forêt a doublé ! Et s’il y a des combats à mener contre la déforestation, il y a surement d’autres endroits (pays) que notre coin de Saverne que nous aimons tous. Mais cela c’est autre chose : les slogans et les raccourcis simplistes ne suffiront pas.
J-Jacques JUNDT 19 février 2021 à 06:49
Ayant vécu à la campagne, j’ai vu l’évolution du monde agricole depuis plus de 60 ans. Le petit matériel (Kuhn) d’après guerre avait été utilisé par un grand nombre d’agriculteurs donc beaucoup de petites mains. Au fil des années le nombre d’exploitations agricoles a baissé drastiquement et il faut aujourd’hui nourrir une population ayant cru de manière exponentielle. Comment les quelques agriculteurs restant en activité et ayant à cultiver des domaines de plus en plus grand, peuvent-ils exploiter des surfaces de terres disponibles autrement qu’avec des outils mécaniques remplaçant les petites mains. C’est bien dans ce sens de l’histoire que la société KUHN élabore et perfectionne les outils qu’elle développe. Le projet d’extension du site Kuhn tient bien compte comme cela a été dit et répété, des divers paramètres environnementaux exigés. Ce projet va assurer un grand nombre d’emplois dans la région de Saverne et en cette période de crise, il me semble plus que nécessaire de soutenir sans faille cette extension.
FRANÇOIS LUX 19 février 2021 à 07:15
Nous sommes tous sensibles à la déforestation massive en Amazonie, mais nous devrions aussi être plus attentifs à ce qui se passe tout près de chez nous. 26 ha de forêts sacrifiés, il s'agit d'y regarder de plus près. Les mesures compensatoires proposées sont très loin d'être satisfaisantes vues sous l'angle environnemental. Plus de concertations avec des administrations responsables et des associations engagées sont nécessaires pour aboutir à une solution acceptable. Je vous prie de noter mon avis défavorable au projet tel que présenté.
sylvie-anne LUX 19 février 2021 à 07:19
Plus de concertations sont indispensables pour aboutir à un compromis acceptable. 26 ha de forêts sacrifiées, ce n'est pas acceptable sans des compensations dignes de ce nom. Avis défavorable au projet présenté.
Beatrice Stefaniuk 19 février 2021 à 07:29
Dans le contexte sanitaire que nous traversons, avec les conséquences économiques qui en découleront plus que probablement, tourner le dos à une telle opportunité semble difficilement entendable. A l'heure où la question de l'emploi des jeunes est primordiale, je souhaite exprimer mon parfait assentiment pour la réalisation de ce projet, pourvoyeur d'emplois pour note bassin de vie. C 'est une grande chance d'avoir une entreprise telle que KUHN sur notre territoire savernois, alors soutenons son projet d'extension et faisons lui confiance !
Christian Jaeger 19 février 2021 à 07:40
Bonjour à tous, Christian Jaeger, Président de L’ASSOCIATION AGRÉÉ POUR LA PÊCHE EG LA PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE. Je suis favorable à l’extension de Kuhn, Mais il faudrais compenser bien évidemment. Alors , j’aimerais parler du parc schlettenbach, site derrière chez kuhn Saverne direction le ramsthal. Des années en arrière la zorn était connecté avec le ruisseau ou les truites Fario quitter la la rivière pour venir s’y reproduire en fin d’année. Maintenant touts et laisser à l’abandon, le ruisseau n’est plus connecté à la rivière, ce qui empêche la reproduction de certaines espèces piscicoles et invertébrés, le site de la Metzgermatt devrais être réaménagé et le ruisseau reconnecter avec la Zorn , plantation d’arbres auprès des abords, ce serait un réel potentiel de compensation
Jean claude Boehm 19 février 2021 à 07:52
Je suis sidérée de lire les oukases lancés depuis un canapé à des dizaines, voire des centaines de km de Saverne par des personnes qui n’ont pas pris la peine de considérer le dossier dans sa globalité, mais qui s’opposent par pur dogmatisme. Kuhn est une entreprise présente sur le bassin de Saverne depuis près de 200 ans. Elle est devenue N°1 mondial dans son domaine. Elle emploie 2000 personnes et fait donc vivre des milliers de familles, sans parler des emplois induits. L’entreprise sera évidemment soumise aux règles de compensations environnementales; elle ne vient pas s’affranchir de ces obligations, bien au contraire. Certes il faut tenir compte de l’impact de cette extension sur l’environnement, et cela sera fait conformément aux engagements pris par l’entreprise (pourquoi ne pas leur en donner acte?). Mais on ne peut pas limiter le débat aux seules considérations environnementales. Il faut tenir compte aussi des impacts économiques et sociaux d’un développement de Kuhn hors de notre bassin de vie (et même hors de notre pays). La crise sanitaire sera suivie d’une crise économique et sociale. Ne détruisons par les outils qui nous permettront d’y faire
Jean claude Boehm 19 février 2021 à 07:53
Je suis sidérée de lire les oukases lancés depuis un canapé à des dizaines, voire des centaines de km de Saverne par des personnes qui n’ont pas pris la peine de considérer le dossier dans sa globalité, mais qui s’opposent par pur dogmatisme. Kuhn est une entreprise présente sur le bassin de Saverne depuis près de 200 ans. Elle est devenue N°1 mondial dans son domaine. Elle emploie 2000 personnes et fait donc vivre des milliers de familles, sans parler des emplois induits. L’entreprise sera évidemment soumise aux règles de compensations environnementales; elle ne vient pas s’affranchir de ces obligations, bien au contraire. Certes il faut tenir compte de l’impact de cette extension sur l’environnement, et cela sera fait conformément aux engagements pris par l’entreprise (pourquoi ne pas leur en donner acte?). Mais on ne peut pas limiter le débat aux seules considérations environnementales. Il faut tenir compte aussi des impacts économiques et sociaux d’un développement de Kuhn hors de notre bassin de vie (et même hors de notre pays). La crise sanitaire sera suivie d’une crise économique et sociale. Ne détruisons par les outils qui nous permettront d’y faire
Evelyne Fuchs 19 février 2021 à 08:10
Ce projet qui fait table rase d'une forêt autrefois classée en compensation du projet précédent de KUHN montre juste le côte aléatoire des classements, et à quel point la nature sert de variable ajustable aux projets humains. Nous comprenons parfaitement le projet d'extension de KUHN, qui est une entreprise phare de la region de Saverne. le problème bloquant est celui des compensations. Ayant participé aux soirées de visio conférence de concertation, il en ressort ceci : - ce n'est pas une concertation, puisque le déclassement de la forêt est déjà acté. - les suggestions de Benoit Lux pour la sauvegarde des chauve-souris et de la faune impactée par la petite partie de forêt sauvegardée, mais déconnectée des autres zones boisées sont judicieuses. - nous réclamons 60ha de forêt en senescence sur le territoire de Saverne, pour compenser le fait qu'une forêt nouvellement plantée va mettre des décennies avant d'être efficace au niveau de la biodiversité. - nous appuyons sans réserve la demande d'ALSACE NATURE de mise en pratique vertueuse des parcelles agricoles appartenant à KUHN, louées ou non, instaurant et montrant l'exemple de l'agroforesterie, se faisant le promoteur des bonnes pratiques agricoles. - nous réitérons la demande faite par courrier de placer des éléments photovoltaiques sur les toitures des bâtiments. On a reçu une réponse bizarre parlant d'assurances et les risques d'incendie. Cela se fait ailleurs. Donc les solutions existent et peuvent être appliquées partout. - Aucune explication sur le besoin de raser la forêt en une fois, au début des travaux ne nous a convaincus. Merci d'épargner le plus longtemps possible les parcelles qui ne seront utilisées que plus tard. Je vous prie de noter que la nature doit être défendue avec autant d'apreté que les paysans qui défendent leur terre et les salariés leur emploi. - En aucun cas une somme financière ne peut être considérée comme une une compensation. Nous continuons à regretter qu'il n'y ai pas eu de réunion présentielle pour la concertation. Certains veulent une grande nation industrielle, OUI, mais nous voulons aussi une grande nation qui préserve ses richesses naturelles, une grande nation où on peut vivre et respirer.
jeanne lang 19 février 2021 à 08:19
N'est-il pas possible d'éviter de couper , de tout couper les arbres d'un coup, ? Est-il possible de trouver un autre terrain acceptable par l'entreprise et ne nuisant pas à la faune ni à la flore? Et aussi , construire en hauteur tout ce qui peut l'être pour ménager les terres agricoles ou forestières. Les forêts dites de compensation ne peuvent pas remplacer celles d'origine avec tous les habitants perturbés , délogés.
Christophe Kalck 19 février 2021 à 08:41
Persuadé que l’entreprise Kuhn tiendra ses engagements environnementaux, je souhaite donner un avis favorable à ce projet, nécessaire non seulement au développement de cette entreprise, mais également au maintien des emplois de notre région. Pensons à l’avenir de nos jeunes sur le marché de l’emploi !!!
Emile Blessig 19 février 2021 à 09:26
Pour un territoire et sa population accueillir une entreprise leader mondial est une chance et un atout. La réussite de Kuhn est avant tout le fruit du dynamisme et de la compétence de ses personnels, mais aussi des relations de confiance entre l’entreprise et le territoire. Cette confiance du côté de l’entreprise, c’est d’avoir avec constance choisi la région de Saverne pour s’y développer, refusant de ce fait toutes les opportunités de délocalisation qui n’ont pas manqué de se présenter. C’est aussi le fait d’avoir repris et développé bon nombre de sociétés qui sans l’intervention de Kuhn n’existeraient plus . De son côté le territoire et tous ses élus, mais aussi les représentants de l’Etat, au niveau local, régional et national, ont répondu à cette confiance en soutenant le développement de Kuhn, d’abord sur le site historique de Saverne, puis sur celui de Monswiller Steinbourg. Aujourd’hui le projet d’extension de Kuhn s’inscrit dans un contexte économique et social nouveau et spécifique. Les conséquences économiques et sociales de la pandémie du Covid 19 sont devant nous, mais nous en mesurons déjà la gravité. Cette crise nous a aussi fait constater les dégâts de la désindustrialisation, de la globalisation et de la financiarisation de notre économie. Ce projet est précisément l’inverse de ces dérives, c’est celui d’une entreprise qui cherche à assurer et conforter localement son développement. J’y vois pour ma part une forme d’éthique entrepreneuriale à l’honneur de Kuhn et une chance supplémentaire pour nous et le pays. Si la crise climatique et environnementale est réelle et demande une action de chacune et chacun, encore convient il de définir les priorités d’action et de les hiérarchiser. Dans l’environnement forestier qui est celui de la région de Saverne, affecter 26 hectares à un projet économique pourvoyeur d’emplois et au service de la compétitivité du territoire ne peut être considéré comme une atteinte irréversible à l’environnement. Refuser et s’opposer au projet de développement de Kuhn au nom d’impératifs environnementaux c’est se tromper de cible, c’est pénaliser lourdement une entreprise dont la plus-value économique et sociale est reconnue, c’est compromettre l’avenir de notre territoire. E. BLESSIG Ancien député Ancien Maire de Saverne
Bernard Mebs 19 février 2021 à 09:49
Lorsque l'homme aura enfin compris que la forêt, l'eau sont les éléments essentiels pour la vie, ce sera trop tard.
Claudine Heili 19 février 2021 à 10:50
A l'heure où tous nous devons agir pour sauver la vie sur notre planète, le vivant : tous les écosystèmes nécessaires à permettre à nous, espèce la plus en danger car incapablede comprendre que nous dépendons de l'environnement que nous detruisons....STOP au massacre, ce sont nos enfants à tous qui heriteront de ce que nous leur laissons !!!!!! Soyons sérieux !!!!!
Carine OBERLE 19 février 2021 à 10:55
Kuhn investit pour l’avenir et nous en avons plus que besoin dans le contexte actuel. Je suis confiante quant au fait que cette entreprise tiendra les engagements environnementaux prévus ; cette industrie est indispensable socialement et économiquement pour notre territoire. Et si un jour elle décidait de s'implanter ailleurs se serait juste désolant.
Roland Schaffner 19 février 2021 à 11:07
Malgré la période de crise sans précédent que nous traversons actuellement, je constate à la lecture des différentes contributions que l’environnement prime sur le développement d'une entreprise et la protection des emplois de toute une région. Je suis favorable à l’extension de Kuhn qui saura respecter ses obligations environnementales tout en préservant nos emplois et en garantissant ceux des générations futures. Respectons et soutenons cette entreprise qui nous fait vivre.
Aysun Ozdemir 20 février 2021 à 12:00
Kuhn est avant tout un leader en construction de machines agricoles dotée d une renommée a l international. Nous, Savernoises, Savernois, bénéficions de la présence d une telle entité sur notre territoire. Comment renier le nombre d emplois créés par cette firme, le nombre d emplois qu il va continuer à générer? Mais pas seulement, Kuhn fait vivre nos acteurs locaux, tels les hôtels, les restaurants et les commerces. Il faut prendre le projet dans sa globalité avec tout ce qui l entoure (facteurs économiques, sociaux) avant de ne s arrêter uniquement sur l aspect écologique qui par ailleurs est un point sur lequel Kuhn est très largement engagé.
Frédéric GEORGER 20 février 2021 à 08:53
Bonjour à tous Je suis vraiment frustré de lire des propos comme honte ou mauvaise conscience et qui va vous hanter si vous acceptez le sacrifice d'une forêt de 34 hectares. Le déboisement de 26 hectares ne plait nullement, mais le projet de développement de l'entreprise KUHN n'est pas à prendre à la légère. Pour moi c'est une opportunité pour le territoire la création de 200 emplois supplémentaires et bien sûr le maintien des milliers d'autres. En tant qu' élu responsable je soutient sans réserve le projet d'extension de la plus grande entreprise Savernoise KUHN Frédéric GEORGER Maire de REUTENBOURG
christine ESTEVES 20 février 2021 à 09:07
Bonjour, habitante Savernoise et pratiquante de notre belle nature de notre ville. Je souhaite affirmer avec force et conviction tout mon soutien au développement de la société KUHN. Une belle entreprise avec de beaux projets d’évolution et de développement pour l’avenir de notre ville avec un respect de l’environnement et de notre nature. Tenez compte des impacts économiques et sociaux pour ce projet, en cette période de crise sans précédent ce sont des outils qui vont nous permettre de faire face. Cordialement
jean-luc COLLIN 20 février 2021 à 09:49
Après avoir étudié en détail tous les documents proposés, je voudrais saluer la clarté du projet, et surtout sa logique. Je pense que ceux qui évoquent une solution alternative à travers l’utilisation de friches industrielles existantes ne connaissent absolument pas les logiques et les contraintes qui pèsent aujourd’hui sur une entreprise multifonctionnelle telle que KUHN. Multiplier les sites n’est pas cohérent avec les flux d’une telle entreprise, et pénaliserait l’environnement par la multiplication des transports. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde parle de défricher 34 ha puisqu’en fait, ce ne sont que 26 ha qui sont concernés et qui représentent, si j’ai bien compris, moins de 1,5 millième de la surface boisée de Saverne. Notre pays et notre région ont besoin d’industries performantes. Sana l’industrie, pas de salaire, pas de sécurité sociale, pas d’indemnités chômage. Il me semble donc important de soutenir une entreprise qui est plutôt exemplaire, respectueuse de l’environnement, et respectueuse de ses salariés. De tous temps, l’homme a exploité la forêt bien plus qu’actuellement. Les replantations ont toujours permis de maintenir les surfaces des massifs. Dans le cas présent, on parle de couper 26 ha de forêt en un morceau. C’est très peu en regard du total des surfaces exploitées ou sinistrées par les ravageurs et les maladies. Dans les compensations, cette possibilité de collaborer à la réparation de ces sinistres apporterait largement plus que les quelques 26 ha dont on parle. Ensuite, tout en comprenant les enjeux écologiques de la planète, il me semble totalement utopique de penser que KUHN peut influencer les techniques culturales au niveau mondial. D’abord, il est très clair que KUHN ne fait que répondre aux besoins des agriculteurs, qu’ils soient petits, bio, ou grands, mais que l’entreprise ne prescrit aucune technique culturale. Et si l’entreprise devait s’interdire de produire des machines l’agriculture raisonnée, elle finirait par être exclue du marché, et laisserait la place à de très gros producteurs principalement allemands. En revanche, je suis plutôt inquiet du risque de repli de la société devant tant d’opposition dogmatique, et les contraintes et compensations qui semblent être sans limites.
Alexandra Krieger 20 février 2021 à 09:53
Aujourd'hui plus qu'hier et moins que demain, nous devons baser notre modèle de société et d'économie sur l'environnement. Je suis l'affaire de loin. Cette situation me questionne : Kuhn, premier fabricant de machines agricoles, historiquement en faveur de l'agriculture, ne peut pas se rendre coupable de déforestation. La forêt, l'agriculture, l'environnement doit plus que jamais être le fer de lance de cette entreprise à rayonnement mondial.
Cédric HUSSER 20 février 2021 à 10:37
Le projet de Kuhn est un projet pour toute l’économie de notre région Ce projet est bien ficelé par les collaborateurs de la société et soucieux de l’environnement des alentours A nous de les soutenir dans le futur
William PICARD 20 février 2021 à 11:56
Le projet d’extension de l’entreprise KUHN est un privilège pour le territoire et son bassin d’emploi. La direction a présenté avec transparence son projet, ses contraintes et les risques encourus selon différents scénarios. Elle souhaite rester fidèle à son territoire de toujours ce qui mérite d’être souligné dans le monde économique d’aujourd’hui. Des emplois seront préservés voire leur nombre augmenté. Quelques bonnes suggestions issues de la concertation publique mériteraient d’être étudiées. Quoiqu’il en soit, ce projet doit se concrétiser et mérite d’être soutenu car il est vital pour le territoire de Saverne, plaine et plateau.
Isabelle Gourmelon 20 février 2021 à 12:57
La disparition de 26 hectares de forêt aux abords de plusieurs villes de la Comcom est sans nul doute une aberration écologique au vu des connaissances scientifiques : les forêts autour des villes contribuent à maintenir une certaine humidité et donc de la fraîcheur en cas de canicule (phénomène en croissance) et ce jusqu’au centre des villes via les circulations de l’air. Il y a donc un intérêt direct pour les citadins habitant près d’une forêt pour la préservation de leur santé. Certaines municipalités en sont tellement convaincues qu’elles plantent des mini-forêts sur leurs espaces disponibles (Angers notamment). Je soutiens par ailleurs les propositions alternatives de nombreux participants dont Alsace Nature et EELV, leurs arguments sérieusement étayés ne peuvent être taxés de fantaisistes et montrent que de nombreuses solutions pourraient être adoptées pour éviter la disparition conséquente du couvert végétal et de sa faune . Il faudrait considérer dès aujourd’hui que tout espace naturel doit être protégé et sauvegardé : l’artificialisation des sols est d’ailleurs devenue cause nationale que ce soit pour lutter contre la disparition des massifs forestiers ou des terres agricoles. On sait que la forêt, y compris dans notre région est fragilisée et ne doit plus être considérée comme infinie ni éternelle. L’enlaidissement des entrées de ville, autre conséquence de l’artificialisation, qui atteindra Saverne-Marmoutier-Otterswiller si l’on en croit la modification prévue du Scot , participera aussi de la dégradation de la qualité de la vie dans la région. En ce qui concerne l’extension du site Kuhn, il faut donc faire évoluer les propositions de départ pour une meilleure adaptation aux réalités écologiques et industrielles futures.
Antoine Matter 20 février 2021 à 01:49
Un projet titanesque dont le phasage ne prévoit aucunement l'optimisation des surfaces dédiées à l'extension du site.
Dominique MULLER 20 février 2021 à 04:19
Au nom de la communauté de communes du pays de Saverne, j'ose espérer que ce projet si vital pour l'avenir de notre territoire se réalise dans les meilleurs délais. C'est un projet industriel qui suscite l'adhésion d'une très très grande majorité de la population, c'est important de le rappeler . La concertation préalable a permis de mieux connaître les enjeux de ce projet; nous avons tous à y gagner et les mesures de compensations environnementales présentées et préconisées montrent bien que l'entreprise les a déjà bien intégrées dans le processus de développement; ce fut le cas pour les précédentes extensions et ce sera également le cas pour ce projet. De grâce, arrêtons de faire du catastrophisme et donnons une chance supplémentaire à tous nos jeunes de trouver des emplois locaux, non délocalisés. Je réitère mon entier soutien à ce projet et remercie les dirigeants de cette entreprise de continuer à faire confiance au territoire de Saverne.
Eliane Kremer 20 février 2021 à 04:27
Nous avons la chance d’avoir sur notre territoire une entreprise leader mondial dans son domaine, une entreprise en bonne santé et qui contribue très fortement au rayonnement de notre bassin économique. KUHN est un des plus gros employeurs de nos communes et bien au-delà. Pour permettre sa pérennité et maintenir sa place de leader, l’entreprise doit se développer et il est indispensable qu’elle puisse le faire chez nous. Pour cela, il est nécessaire d’abattre une petite partie de la forêt, privée je le rappelle, et l entreprise assurera très largement les compensations nécessaires tant forestières qu’environnementales, écologiques. Le maintien de cette entreprise et par voie de conséquence, son projet de développement, est vital pour notre territoire. J’ai la chance d.habiter Saverne, commune à taille humaine, entourée de forêts, de champs, magnifiques destinations de promenade et espaces vitaux indispensables pour notre bien-être . La surface visée par ce projet Kahn ne peut en aucun cas déstabiliser voire déséquilibrer notre environnement naturel. Notre ville reste entourée de forêts (près de 900 ha de forêt communale pour Saverne), d’arbres, de sites naturels tout à fait propices pour l accueil de faune et flore, et ce depuis des décennies, des siècles. Mais notre civilisation a aussi besoin de travailler pour vivre. Nous ne pouvons donc que souscrire et soutenir ce projet qui permettra à KUHN d’assurer son avenir sur notre territoire Ce projet est vital pour l’entreprise, pour ses salariés et leurs familles, pour nos communes, pour nous tous.
Elisabeth MULLER 20 février 2021 à 04:52
Il me semble important de soutenir ce projet, l'entreprise KUHN étant un moteur de l'emploi dans la région de Saverne.
Charles Boubel 20 février 2021 à 06:33
Ce projet d’extension est typique d’une confrontation entre des intérêts de développement industriel et d’emploi, et d’enjeux écologiques. Ces derniers sont difficiles à défendre, car à chaque fois les bénéfices de la préservation de la biodiversité, ici de la forêt, sont collectifs, cumulatifs, ils font système les uns avec les autres, et souvent sont invisibles à court terme, alors que ceux du développement d’infrastructures sont plus immédiats, répondent à des besoins clairement identifiables, et légitimes également. Il m’arrive d’enseigner à l’université le type de conséquence à long terme des atteintes cumulées à l’environnement : elles peuvent toucher, plus loin dans l’espace et le temps, des gens qui n’ont rien demandé et n’ont pas eu voix au chapitre. Si, à chaque confrontation de ce type, on ne réfléchit pas sérieusement à toutes les possibilités de préservation, au caractère strictement proportionné aux besoins des destructions commises, et à la réalité et l’adéquation des compensations, petit à petit on détruit la biosphère. Chaque destruction peut être motivée par des raisons légitimes, mais au bout du compte, nous arrivons à une atteinte globale que collectivement, nous ne pouvons pas nous permettre. Cette réflexion sérieuse demande, cas après cas, un effort sincère de tous les acteurs. Il ne me semble pas qu’il ait été fourni ici autant que possible. C’est pourtant ce que prescrit la loi « reconquête de la biodiversité » d’août 2016, dans ses étapes éviter, réduire, compenser. Son esprit, pas seulement sa lettre (par exemple satisfaite par une compensation financière sans réflexion sur sa pertinence et son effet local), doivent être suivis. Une coupe de forêt est un dommage net irréparable à moyen terme. Avant d’y venir, quelle densification est-elle possible sur le site ? Quelle utilisation d’autres friches (peut-être plus difficile à employer, mais a-t-on réfléchi sérieusement, avec volonté de trouver les possibilités), ainsi que de la zone de l’autre côté de la rue du Martelberg ? Quelle préservation et valorisation de l’actuelle piste d’essai ? Enfin pourquoi vouloir détruire d’emblée 26ha pour des besoins seulement annoncés à l’horizon de 30 ans ? Il y a d’autres questions, je n’entre pas plus dans le détail. Je souhaite un travail sérieux et concerté sur tous ces points. Merci de votre attention.
Anne-Véronique AUZET 20 février 2021 à 07:05
Originaire de Saverne, que je connais bien (ma famille habitait Otterswiller jusqu'au décès de nos parents), je suis sensible au rôle économique de l'entreprise Kuhn. J'avais d'ailleurs apprécié le classement de la forêt qu'il est maintenant question de supprimer d'un coup, alors que le projet d'agrandissement pourrait déjà "densifier" le site existant, et tenir compte du caractère progressif du projet. Détruire toute la forêt d'un seul coup n'a pas de sens. C'est aller à l'encontre des objectifs partagés de protection de l'environnement et d'enjeux climatiques. Au-delà, ce serait aussi une bien piètre image donnée par l'entreprise et par la communauté de communes...
Alain SUTTER 20 février 2021 à 07:14
Le projet de la société KUHN a un impact écologique à travers le défrichement forestier induit pour son projet, mais connaissant un peu les dirigeants de l’entreprise et leur attachement à respecter les règlementations, ils n’ont aucunement d’intentions cachées de détourner les règles avec la complicité des élus. J’ai visité de nombreuses usines à travers la France, et beaucoup peuvent envier l’organisation industrielle responsable de KUHN en matière d’environnement. Des investissements réguliers et soutenus permettent aussi de mettre en œuvre les dernières règlementations en matière d’économie d’énergie, de mettre en œuvre des machines plus productives à consommation équivalente ou moindre, ou d’utiliser des techniques plus « vertes » comme celle du puits canadien qui régule la température du centre de formation depuis quelques années. La création d’un nouveau bâtiment pour la R&D qui sera assurément plus vertueux que celui existant en centre-ville contribuera également limiter l’empreinte carbone de cet industriel. N’est-ce pas mieux que de laisser délocaliser cette infrastructure vers un pays où la règlementation est peut-être moins stricte, et où le taux d’émission sera plus permissif ? La densification est en cours sur le site de Monswiller, pour preuve le nouveau hall de fabrication inauguré l’an passé, et s’il existe encore des espaces de libre, peut-être étaient-t-ils demandés par la règlementation à titre de compensation lors l’implantation initiale! Pour accompagner l’entreprise KUHN dans son projet, les élus du territoire ont aussi appliqué les étapes « Éviter – Réduire – Compenser » en notamment déclassant de son caractère industriel une zone réservée à des projets logistiques de 43ha. Alors certes le projet KUHN est consommateur d’un espace forestier, mais il se conçoit de la manière la plus responsable possible, en recherchant les solutions les plus à même de concilier environnement et industrie, sachant que la forêt française métropolitaine gagne du terrain. Pour mémoire, l’inventaire forestier 2017 de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), sa superficie augmente de 0,7% par an depuis 1985. De 14,1 millions d’hectares en 1985, la métropole compte aujourd’hui 17 millions d’hectares de forêt. Nous voulons tous infléchir cette courbe de température vers le bas, enfin pas trop peut-être… et chacun doit y travailler tous les jours à son échelle, alors on peut aussi s’interroger sur notre débauche à utiliser internet et les réseaux sociaux dispendieux en énergie et en chaleur, qui ne sont de loin pas aussi nécessaires dans notre quotidien que les machines agricoles KUHN qui contribuent à nourrir les habitants de la planète. Alain SUTTER Maire de Hattmatt
Marie-Paule Gaehlinger 20 février 2021 à 07:19
Je connais KUHN depuis mon enfance, mon papa y a travaillé, mon mari et un grand nombre de mes amis y travaillent encore, je soutiens sans réserve les projets d'extension de KUHN sur MONSWILLLER - STEINBOURG. KUHN a toujours su allier environnement, protection de la nature, développement industriel et progrès social. Pour notre famille, pour notre futur Merci KUHN.
Agnès et Joseph BURCKEL 20 février 2021 à 07:20
Bonjour, comme beaucoup de personnes dont nous avons consulté les avis, nous ne nous opposons pas au développement de l'entreprise Kuhn . Au regard des options éthiques dont fait preuve l'entreprise, nous pensons qu'elle devrait se montrer exemplaire en matière de respect de la nature et d'économie des sols. Elle devrait suivre les préconisations d'Alsace Nature qui propose des alternatives tout à fait compatibles avec le développement de ses activités. Nous trouvons inadmissible qu'une forêt classée puisse être aussi facilement déclassée. Que valent les engagements politiques de nos élus s'ils sont si facilement remis en question? Compenser la destruction d'une forêt avec son écosystème, qui a mis des siècles à se constituer, par la plantation d'arbustes n'est pas équivalent : la destruction est immédiate alors que la compensation ne se fera qu'à long terme si..... l'état de notre environnement le permet encore . Pour terminer, nous espérons que l'entreprise Kuhn ait pour objectif de continuer à créer des outils favorisant le développement de l'agriculture biologique dans le monde .
Denis Hittinger 20 février 2021 à 07:32
Nos sociétés sont aujourd'hui sous l'influence de la mondialisation. Mondialisation économique, mondialisation sociologique, mondialisation sanitaire (nous le constatons malheureusement avec la pandémie de la Covid).... Dans ce contexte, le projet d'extension de la société Kuhn sur le ban de Monswiller est à mon avis totalement en phase avec la mondialisation écologique. En effet, le choix de réaliser cet investissement en France engendre un certain nombre de contraintes pour l'industriel, mais aussi des bénéfices écologiques, des compensations écologiques, dont notre planète ne pourra bénéficier si ce projet devait se réaliser dans un pays où la réglementation n'est pas aussi avancée qu'en France. La démarche de la société Kuhn dans cette concertation publique a le mérite de la transparence. Son choix de vouloir rester sur le périmètre historique de la région de Saverne ne doit pas être comparé à une régression écologique locale, mais bien à une contribution écologique à l'échelle mondiale.
Rolande EINSETLER 20 février 2021 à 08:09
Bonjour, Mes propos ne remettent pas en cause la nécessité de développement de l'entreprise Kuhn favorisant l'économie du territoire et les emplois. Je ne reviendrai pas sur les nombreux arguments et propositions concrètes des associations environnementales, que je soutiens entièrement. J'insiste pour que vous puissiez, au-delà de les écouter, les entendre et les prendre en compte. Quelques points m'interrogent : -Sur la zone envisagée : EVITER La demande de déclassement de la forêt en 2017 signifiait déjà que l'objectif d'éviter n'était pas envisagé. De plus, au vu des documents « création d'une offre foncière en zone d'activité intercommunale »de 2018 volets 1 et 2, l'entreprise Kuhn recherchait 33ha et comme par hasard, cette superficie se trouve à ses pieds ! Ce sont ces décisions qui me permettent de dire que pour les promoteurs du projet la question de l'évitement ne se pose plus depuis 2017 ! Mais est-ce que suite à la concertation, l'évitement sera-t-il vraiment réexaminé ? -Zones forestières Il est illusoire de penser que les quelques 2,5 ha de forêt de vieillissement et les bandes forestières autour du site qu'il est prévu de préserver résisteront lorsque le reste de cette forêt, actuellement d'un seul tenant sera détruite. Les arbres se protègent mutuellement. Ils subiront travaux et constructions, n'auront plus aucune protection et leur dégradation et dépérissement seront fort probables avec les conséquences sur les couloirs de biodiversité. Lors de la réunion de clôture, un ancien garde forestier nous a fait part des plantations qui ont été faites avec un partenariat ONF/laboratoires GUIGOZ dans le cadre de l'opération « Un bébé Un arbre » (1972-1973). Il précisait que lors de son activité (jusqu'à il y a 5 ans) il était régulièrement en contact avec des parrains de l'opération (soit les bébés de l'époque). Il est regrettable qu'aucune investigation n'ait été faite de ce côté et que cette mémoire s'efface d'un coup de tronçonneuse. Est-il envisageable que cette partie de la forêt soit préservée ? -Zones d'activités de la communauté de commune de Saverne Ce sujet a été très peu présenté et quasiment pas discuté. Et pourtant il est en partie une conséquence du projet de l'entreprise Kuhn sur notre territoire. Les documents cités plus haut mentionnent des zones entraînant une bétonnisation importante sur ce même territoire et concernant Marmoutier on peut voir très vite que le bourg sera absorbé par Saverne. Ceci est incohérent avec le plan national de zéro artificialisation. Je vous remercie de prendre en considération ces points et vous adresse mes salutations.
Jean-Luc Simon 20 février 2021 à 08:17
Le projet de développement de KUHN doit être soutenu ... mais pas à n'importe quel prix ! L'entreprise KUHN est un acteur incontournable de la vie économique du territoire de Saverne et sa politique des dernières décennies a permis un essor important de ses sites et de son impact sur les entreprises sous-traitantes. La désindustrialisation de notre pays est compensée partiellement par des entreprises en bonne santé, dont KUHN qui doit évidemment pouvoir poursuivre son développement. Mais ce projet serait plus digne de confiance avec un volet environnemental plus fort que ce qui est annoncé à ce jour, et avec une communication autre que celle employée jusqu'à présent. En effet : - KUHN a annoncé que "si ce projet ne se faisait pas à la Faisanderie, il ne se ferait pas en France ... mais ce n'est pas du chantage à l'emploi". Cette annonce est au minimum maladroite, voir cynique ! - la destruction de 26 ha de forêt classée apparaît comme lourde de conséquences, et j'ai du mal à croire que lorsque cette forêt a été l'objet de la compensation de la précédente extension du site, les dirigeants de KUHN n'avaient pas déjà dans l'idée de revenir dessus un jour. Il aurait été plus honnête intellectuellement de l'annoncer dès le départ, car quelle crédibilité accorder à l'avenir au classement de nouvelles surfaces ? - sans vouloir intervenir dans la politique industrielle de KUHN, il est clair que l'avenir de l'agriculture devra faire l'objet de profondes mutations. Ce n'est pas KUHN qui en dictera le tempo, mais le marché. Et celui-ci s'orientera, de gré ou de force, vers une agriculture durable, moins intensive, sans engrais ni poisons, sans monoculture, donc avec une parcellisation retrouvée des surfaces agricoles à l'inverse des remembrements, avec des pratiques adaptées au changement climatique, donc avec des plantes moins gourmandes en eau, sans labour. La technologie des équipements agricoles devra s'adapter à ces nouvelles pratiques teintées d'agroforesterie. KUHN serait bien inspiré, en tant que leader mondial sur de nombreux équipements, de s'engager, voire de précéder plus activement cette mutation, reléguant le gigantisme des équipements au passé. Toutes les solutions permettant de réduire l'impact de ce projet devront être étudiées dans les moindres détails, et si trop peu de solutions alternatives à la destruction de cette forêt sont trouvées, un volet très important de compensations efficaces devra être proposé, aussi bien en quantité qu'en qualité et en délai : - en quantité pour être également plus dissuasif à l'avenir de faire payer à l'environnement le prix fort de l'extension des activités humaines. - en qualité pour pouvoir accueillir dans les meilleures conditions la faune qui perdra de fait son habitat naturel, sans oublier le respect des trames vertes et bleues. - en délai, car l'affirmation de la nécessité d'un déboisement en une seule phase totalement déconnectée de l'étalement des besoins fonciers n'a aucune justification autre qu'administrative. Un phasage des coupes permettrait à la faune une adaptation progressive bien plus efficace. Des zones de vieillissement et/ou de senescence vastes devront être proposées en quantité suffisante dès le départ, à proximité immédiate du site, sachant que les espaces nouvellement boisés mettront au bas mot un siècle pour remplir leur rôle de havre de biodiversité. Pour finir, j'ai noté dans diverses contributions à cette concertation des remarques acerbes contre les défenseurs de l'environnement ("bobos dans leur canapé", "hors sol", "intégristes", etc ...). Leurs auteurs seraient bien inspirés de consacrer leur énergie à défendre positivement le projet, cet acharnement contre les défenseurs de l'environnement ne servant souvent qu'à détourner l'attention de leur propre incapacité à amener des arguments constructifs. La défense de l'environnement n'a pas de frontières, aussi les contributions hors secteur sont aussi recevables que celles émanant du territoire. Nous sommes bien concernés par la forêt amazonienne, non ? Il est souvent plus aisé de s'en prendre aux écologistes que d'argumenter de façon constructive. En résumé : si le projet d'extension de KUHN veut mon soutien que je suis prêt à lui accorder, il faudra être très fort et très précis sur ce volet environnemental. KUHN en a les moyens, qu'il le montre !
Christophe Kern 20 février 2021 à 09:23
La défense de l’environnement n’est pas une option, c’est une priorité. La vitalité de notre économie également. Qui mieux que l’entreprise Kuhn peut concilier ces 2 aspects de notre vie ? Peut-on un instant imaginer que la destruction massive d’emplois qualifiés sur le secteur de Saverne, parce que c’est bien de cela qu’il est question, soit bénéfique pour l’environnement ? Peut-on souhaiter que Kuhn aille ailleurs ? Peut-être dans un pays ou les normes environnementales sont moins contraignantes (et les profits plus élevés) qu’en France ? Comment peut-on dans ces conditions penser qu’une délocalisation soit bénéfique pour l’environnement ? Les organisations environnementale pour lesquelles j’ai un profond respect pourront-elles survivre et faire leur travail sans subventions ni dons distribués grâce au travail de nos entreprises ? J’invite les personnes s’opposant au projet à regarder hors de nos frontières. Il est aisé de constater que les pays les plus avant-gardiste en terme d’environnement sont aussi les pays disposant d’une économie forte, citons comme exemple les pays scandinaves. On peut constater tous les jours que dès que l’argent vient à manquer l’environnement cesse d’être une priorité. Il ne s’agit pas d’opposer pays pauvres et pays riches, mais le constat est là ! Pour cela je me permets d’insister : Ne commettons pas l’erreur d’opposer économie et écologie, mais faisons en sorte de chercher des solutions éco-compatibles. Pour finir je salue la fidélité de l’entreprise Kuhn à son encrage historique à Saverne et environs alors qu’il est tellement facile et tentant d’aller voir ailleurs. Christophe Kern
Viviane Kern 20 février 2021 à 09:24
Ce projet développé par l’entreprise Kuhn est important pour notre territoire de Saverne. Cette entreprise est sur notre territoire depuis presque 200 ans et est un acteur économique important de notre territoire. Elle fait vivre des milliers de personnes ainsi que nos commerçants, artisans, restaurateurs, hôteliers, etc de notre secteur. Kuhn devra se soumettre aux règles de compensations environnementales. Si ce projet ne se fait pas dans la région de Saverne, il se fera dans un pays moins regardant sur l'environnement. Il est important de concilier économie avec écologie. Il faudra conserver le corridor écologique en maintenant une bande de forêt et en gardant des ilots de biodiversités, créer des marres pour les batraciens, etc. Et pourquoi ne pas créer des parkings non imperméables afin que l'eau s'infiltre doucement dans notre nappe phréatique ? Semer une jachère fleurie mellifère utile aux insectes pollinisateurs... La commune de Steinbourg a d'ailleurs classée la forêt du Vogelgesang en forêt de protection. Viviane Kern, maire de Steinbourg
Christophe Diss 20 février 2021 à 10:08
Quoi qu on puisse avancer comme argument d opposition écologique, les projets industriels sont tolérable à condition: - que les risques de pollution de l eau, de l air et des sols soient maîtrisés - que les compensations écologiques en terme de surfaces (ici ou ailleurs) soient effectives - que l entreprise présente ses axes de développement durables vis à vis de son bilan carbone dans sa dimension internationale. J invite les élus à prêter attention à cet aspect le plus impactant sur le plan environnemental, souvent négligé dans les procédures publiques et privees Enfin, comme je ne souhaite pas à la société de rester au chômage ni de revenir à la paysannerie (ramasser des patates pour survivre), l intérêt du projet vis à vis de l emploi local est tout à fait justifier. Bonne chance.
Benoit Toury 20 février 2021 à 10:12
yant suivi une grande partie des délibérations je me permets de donner également mon avis. Pour commencer, au delà du contexte de pandémie dans lequel cette concertation s’est déroulée, on peut s’étonner du peu d’éléments présentés en particulier pour un projet qui est en cours depuis 5 ans. Lors de la concertation seul un état initial a été présenté, aucune étude des impacts du projet n’a été clairement présentée, ce qui est assez étrange pour une entreprise que l’ont nous présente comme sérieuse et une communauté de commune de cette importance. Cela a clairement limité l’intérêt d’une concertation, car rien n’était défini. Les discussions se sont en grande partie orientées vers la compensation. Pour la compensation au titre du Code forestier celle-ci constitue uniquement une compensation de la ressource forêt pour notre société et non pour la biodiversité. En conséquence et au vu du contexte, la compensation financière pour le fonds stratégique de la forêt et du bois est la seule option valable. Tout reboisement est à proscrire pour s’en convaincre il suffit d’aller voir les zones reboisées pour la première extension pour constater l’inutilité écologique des reboisements. Pour les impacts écologiques ceux présentés sont restés relativement flous et une seule mesure présentées comme de réduction a été réellement décrite. Au vu de ce qui a été présenté et des interventions des élus et de l’entreprise Kuhn, l’impact écologique n’a pas été prit avec le sérieux qu’il mérite alors que ce projet présente différents points noirs et que cette thématique avait été indiquée comme attendue comme le montre le dossier de concertation préalable : Le projet présenté impacte des mesures de compensation prises pour la première extension il y a un peu plus de 10 ans. Ce qui fait que l’entreprise Kuhn ne respecte pas les engagements qu’elle a pris malgré ce qui a été annoncé et pour exemple les mares de compensation et suivi du premier dossier non pas été respectés. La surface impactée n’est pas anodine. Peu de projets d’aménagement d’impact pour une telle surface de boisement. Le projet impacte fortement les milieux attenants, les surfaces boisées restantes seront trop faible pour maintenir les populations de certaines espèces et le projet isole les milieux ouverts du Martelberg, le devenir de ces milieux reste flou. Le projet présenté n’est pour le moment pas en conformité avec la loi de reconquête de la biodiversité de 2016, ce qui est relativement étonnant vu que le projet est soumis au grand public. Au vu de la situation, il serait tout à l’honneur de l’entreprise Kuhn de mettre en place des mesures fortes permettant un gain de biodiversité. Cet objectif est également facile à obtenir au vu du soutien massif des élus et de la population, et de la promesse des 600 emplois (200 emplois Kuhn plus 3 a 4 fois plus d’emplois dérivés annoncés par l’entreprise). Il sera par exemple facile de convertir un ensemble cohérent d’une centaine hectares de forêts dans le massif du Kreutzwald en îlot de sénescence et classer en APB afin de garantir sa préservation, le coût d’une telle mesure étant négligeable au vu des gains que l’on nous promet pour la région. On ne peut que regretter l’absence de réelle prise en compte de l’impact sur la biodiversité du projet au vu des moyens et des soutiens dont dispose l’aménageur. Cela créé un climat de méfiance créant des polémiques inutiles et accentuera le retard dont se plaint l’entreprise qui n’a pas su ou voulut prendre conscience de cette problématique. Pour finir, même si l’état initial d'environnement est globalement bien réalisé, la partie sur les chiroptères est globalement faible surtout au vu des enjeux : les comptages de la colonie annoncée en réunion ne sont pas indiqués. Aucun référentiel d’activité n’est utilisé pour évaluer l’importante du site, la présentation des résultats des 7 enregistreurs est trop succincte malgré la présente d’espèce peu commune en Alsace. Également, même si cela ne change en rien l’étude d’impact, il serait bon d’expliquer pourquoi le papillon la Grande tortue est noté uniquement de passage alors que son habitat et la plante hôte est présent et que l’espèce est commune sur tout le boisement. Benoit Toury naturaliste Dettwiller
Yves Winisdoerffer 20 février 2021 à 10:14
Ce projet va entraîner la destruction de dizaines d’hectares de forêt et accentuer encore plus l’artificialisation des terres alors que la plaine d’Alsace connaît déjà un taux d’artificialisation parmi les plus importants de France. Et il s’ajoute malheureusement à de nombreux autres projets industriels, commerciaux, routiers etc. consommateurs d’espaces naturels et de terres agricole et destructeurs de nos paysages. Il y a urgence. Nous ne pouvons plus consommer nos terres agricoles et nos espaces naturels et détruire nos paysages comme nous le faisons depuis les trente glorieuses. C’est l’Alsace des générations futures que nous hypothéquons. Il faut donc dire non à ce projet, et inviter Kuhn et les promoteurs des projets de ce types à trouver d’autres solutions pour leurs activités, comme la conversion de friches industrielles et la transformation des bâtiments et équipements existants.
Victor KERN 20 février 2021 à 10:20
Je suis étudiant au lycée du Haut-Barr et j'espère un jour pouvoir intégrer une grande entreprise telle que l'entreprise Kuhn. Le projet de développement de l'entreprise Kuhn est très important pour notre ville car nous les jeunes, souhaitons un jour pouvoir effectuer un stage ou même travailler dans une telle entreprise. J'aime les activités qui se font dehors telles que la pêche, les randonnées. Je participe régulièrement au nettoyage de printemps et je fais partie du club vosgien. Les pêcheurs sont particulièrement attentif à la qualité de l'eau et de l'environnement, c'est pourquoi c'est important d'avoir des entreprises qui respectent la réglementation. Afin d'économiser les ressources de la planète je propose que l'entreprise mette en place des récupérateurs d'eau pour récupérer l'eau de pluie, de mettre en place des panneaux solaires et photovoltaïques et pourquoi pas des éoliennes. VICTOR KERN
Julien Pueyo 20 février 2021 à 10:41
L'entreprise Kuhn a toujours investit massivement sur notre territoire pour son développement et la pérennité de l'emploi. Son projet doit être salué dans un contexte économique difficile. Entreprise responsable et solidaire, Kuhn tiendra ses engagements environnementaux. Le projet d’extension de l’entreprise Kuhn est une marque de confiance pour le territoire et sa fidélité à notre bassin de vie. Des emplois seront créés dans les hautes technologies renforçant la valeur ajoutée et le pouvoir d'achat de notre tissu économique local. Ce projet a été approuvé à l'unanimité lors du vote de notre motion en conseil municipal de Dettwiller et je m'en félicite. Ce projet ambitieux doit être soutenu par les élus, et toutes les forces vives du territoire car il est vital pour le développement de Saverne, plaine et plateau. Pueyo Julien Adjoint au maire de Dettwiller Vice-président de l'intercommunalité
Fabrice VEIT-HARTER 20 février 2021 à 11:13
100% pour ce projet d'extension de la société Kuhn. Tout est fait de manière suffisamment encadrée en terme de respect de l'environnement, ce débat ne devrait même pas avoir lieu. On nous a déjà privé d'un golf par pure idéologie! que propose EELV et Alsace Nature pour faire vivre le territoire? Alsace Nature est d'ailleurs très sélectif sur ses dossiers : des réponses a de nombreux courriers concernant un lotissement avec déboisement sont restés lettre morte, peut être par copinage avec le lotisseur ? Rien n'est parfait dans ce monde, ni les centrales nucléaires, ni les éoliennes que les "ecolopolitiques" ne veulent pas , ni les voitures électriques qui finalement polluent plus qu'un moteur thermique . de la méthanisation on en veut pas non plus... moi je suis "écolopaspolitique" , je respecte la nature par mes geste quotidien et je fais confiance a KUHN.