CSE KUHN 30 mai 2024 à 11:17
Le Comité Socio-Economique de KUHN soutient le projet d'extension de KUHN sur le site de Monswiller. Même si notre statut de représentants du personnel de l’entreprise ne permet pas une position totalement objective, nous souhaitons quand même apporter notre contribution et faire part des éléments qui nous paraissent favorables à ce projet. Tout d'abord, nous pouvons constater de l'intérieur le développement régulier de l'entreprise, résultat d’une gestion saine et prudente au fil des années, et témoignons des limites physiques aujourd’hui atteintes sur le site historique. Le nouveau centre R&D permettra selon nous de répondre au besoin supplémentaire de place pour continuer ce développement et d’améliorer les conditions de travail des nombreux salariés concernés. L’amélioration de nos capacités de développement qui en découlera doit assurer la pérennité à long terme de l’entreprise face à la concurrence. Ensuite, en tant que citoyens nous sommes également préoccupés par les impacts que peuvent avoir un tel projet, mais nous voyons que ces impacts sont analysés de manière sérieuse (comme le témoigne la pré-évaluation environnementale), et qu’un travail important est en cours pour minimiser et compenser les impacts négatifs du projet. Enfin, nous considérons que le cout écologique d’un tel projet doit être mis en balance avec les bénéfices sociétaux et économiques qui en découlent, notamment par le maintien et le développement de l’activité industrielle sur le territoire, se traduisant par la pérennisation et création de nouveaux emplois directs et indirects. En conclusion, si le cout écologique du projet ne doit pas être ignoré, les compensations et les autres bénéfices paraissent clairement aller en faveur du projet et de la modification du PLU de Monswiller qui permettra sa réalisation.
CSE KUHN 30 mai 2024 à 07:41
Le Comité Socio-Economique de KUHN soutient le projet d'extension de KUHN sur le site de Monswiller. Même si notre statut de représentants du personnel de l’entreprise ne permet pas une position totalement objective, nous souhaitons quand même apporter notre contribution et faire part des éléments qui nous paraissent favorables à ce projet. Tout d'abord, nous pouvons constater de l'intérieur le développement régulier de l'entreprise, résultat d’une gestion saine et prudente au fil des années, et témoignons des limites physiques aujourd’hui atteintes sur le site historique. Le nouveau centre R&D permettra selon nous de répondre au besoin supplémentaire de place pour continuer ce développement et d’améliorer les conditions de travail des nombreux salariés concernés. L’amélioration de nos capacités de développement qui en découlera doit assurer la pérennité à long terme de l’entreprise face à la concurrence. Ensuite, en tant que citoyens nous sommes également préoccupés par les impacts que peuvent avoir un tel projet, mais nous voyons que ces impacts sont analysés de manière sérieuse (comme le témoigne la pré-évaluation environnementale), et qu’un travail important est en cours pour minimiser et compenser les impacts négatifs du projet. Enfin, nous considérons que le cout écologique d’un tel projet doit être mis en balance avec les bénéfices sociétaux et économiques qui en découlent, notamment par le maintien et le développement de l’activité industrielle sur le territoire, se traduisant par la pérennisation et création de nouveaux emplois directs et indirects. En conclusion, si le cout écologique du projet ne doit pas être ignoré, les compensations et les autres bénéfices paraissent clairement aller en faveur du projet et de la modification du PLU de Monswiller qui permettra sa réalisation.
Maxime CANNEAUX 29 mai 2024 à 05:59
Je suis favorable à ce projet qui doit permettre le développement de l’entreprise localement. La localisation choisie sur une ancienne friche militaire déjà séparée du reste du massif en continuité des installations déjà existantes permettant une optimisation des flux logistiques ainsi qu’une mutualisation de certains éléments est pleine de sens. Cette surface est aujourd’hui boisée, comme 17,3 millions d’hectares en France métropolitaine (sur 55 soit environ 31,5 %), mais des compensations sont prévues, on peut d’ailleurs noter qu’entre 2010 et 2022, la surface forestière a augmentée d’un million d’hectares en France. Notre pays relèvera les défis de la réindustrialisation en commençant par permettre aux industries existantes de poursuivre leur développement. De plus, il me paraît important de souligner que KUHN n’est pas n’importe quelle industrie. L’entreprise, par ses produits, est un acteur de notre souveraineté alimentaire. Nous nourrir, c’est bien à cette mission au combien essentielle et stratégique que contribue KUHN. Permettre son développement sur notre territoire est donc d’autant plus important.
Pierre Gautier 25 mars 2024 à 08:42
Bonjour, Je suis contre ce projet qui fera disparaître des hectares de forêt de plaine qui étaient classés. L'argument économique ne peut ignorer les impacts écologiques. Stop à l'artificialisation de notre territoire ! Optimisons au lieu de continuer à détruire notre belle alsace ! Je suis donc opposé à ce projet. Cordialement, P.Gautier
Raphaël Weibel 22 mars 2024 à 11:59
Bonjour, Même s'il est évident que le seul et unique but de cette concertation est de donner un beau vernis de "greenwashing" et de "participation citoyenne" a un projet qui est déjà acté depuis longtemps dans ses grandes lignes, je prendrai quand même le temps de faire quelques remarques, quand bien même elles iront directement à la poubelle comme toutes les autres contributions collectées ici. Il me semble qu'il est aberrant pour ne pas dire abject compte tenu des connaissances actuelles sur l'effondrement de la biodiversité, le réchauffement climatique et le franchissement de toutes les limites planétaires qu'un tel projet puisse encore être proposé en 2024. Raser et stériliser 18 hectares d'une précieuse forêt de plaine en échange de 200 hypothétiques nouveaux emplois me semble un ratio peu avantageux. En outre qu'adviendra-t-il du lieu si dans 5 ou 10 ans la société Kuhn fait faillite ou est rachetée par une multinationale qui décidera de fermer le site? Une énorme friche industrielle comme il y en a tant, définitivement perdue pour les générations futures. Après je ne nie pas que la société Kuhn est un acteur économique important du secteur qu'il convient de soutenir, mais n'y a-t-il justement pas assez de friches industrielles en Alsace ou en Moselle sur laquelle elle pourrait implanter son nouveau site? Il est temps d'être enfin sérieux, de tenir compte de la raréfaction du foncier et de la situation écologique cataclysmique dans laquelle nous nous trouvons (il suffit d'ouvrir des journaux scientifiques de premier plan comme Science, Nature, d'étudier un minimum les rapports du GIEC etc pour s'en rendre compte) et que les acteurs économiques s'y adaptent et non l'inverse. Expliquez-moi comment vous compter compenser en replantant des arbres centenaires sur 18 hectares en plaine d'Alsace dans un rayon de 5 kms autour du site voué à la destruction? Comment compter-vous remplacer également le rôle de régulation hydrique de cette forêt, restaurer toutes les espèces animales et végétales qui la peuple? C'est impossible. Ce projet ne doit donc se réaliser sous aucun prétexte. Bien cordialement, Raphaël Weibel
Benoît Lux 20 mars 2024 à 11:00
Alors que les enjeux du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité sont de plus en plus criant?, une nouvelle fois, des milieux naturels disparaissent au détriment de l’urbanisation. Je constate néanmoins que suite à la première concertation un certain nombre des demandes des citoyens ont été prises en compte dans cette nouvelle mouture du projet. Cela permet d'atténuer les effets sur l'environnement avec comme principale mesure l'évitement d'une nouvelle piste d'essai. Il n'en reste pas moins que 18 sur 34 hectares de forêt seront détruits et que les 16 hectares restants verront leur fonctionnalité fortement réduite, car réduits à une fonction paysagère en périphérie ou cernés par l'activité industrielle. Certes, c'est toujours cela en moins en matière d'émission de gaz à effet de serre et d'effets négatifs sur le cycle de l'eau, mais quid de la biodiversité, et plus particulièrement les chauves-souris continueront-elles à fréquenter l'abri à munition si leur espace de chasse sera réduit comme peau de chagrin et si elles subiront encore plus les nuisances d'une usine agrandie? Le phasage du projet permet de préserver une partie de la forêt durant quelques années, mais sans aucune garantie pour le futur comme nous l'a montré les revirements passés. Cette forêt du Martelberg qui avait été sanctuarisée lorsque Kuhn s'est implanté à Monswiller n'est malheureusement plus protégée. Dans le dossier de concertation, il est très décevant de ne pas trouver d'étude environnementale. Durant les 3 ans écoulés depuis la première concertation il y avait largement le temps de faire celle-ci en bonne et due forme, cela aurait permis de mieux informer le public dans le cadre de cette concertation plutôt que de délivrer celle-ci au dernier moment lors de l'enquête publique. Concernant le projet de compensation des surfaces défrichées en régénération forestière pour moitié et en agroforesterie pour l'autre moitié, il est regrettable que l'approche retenue comporte un bien maigre facteur de compensation surfacique de 2 pour la forêt. Pour la partie agroforesterie Kuhn se cantonne pour l'instant à l'aspect purement comptable au sens financier du terme (même budget que pour la régénération forestière ce qui ne permettra pas de faire grand-chose en agroforesterie). Aucun engagement de surface ou de linéaire de haies ou de nombres d'arbres en agroforesterie n'est pour l'instant fourni ce qui laisse planer le doute sur une réelle volonté de mise en œuvre et de suivi à long terme. Au niveau du règlement de la zone, celui-ci devrait être améliorer sur les éléments suivants dans la logique Eviter/Réduire/Compenser: EVITER: · Zone IIAUX: la temporalité de l'urbanisation ultérieure devrait être précisée et si celle-ci n'est plus d'actualité, il serait plus judicieux de la classer cette zone en N pour la préserver réellement sur le long terme. REDUIRE: · La hauteur des bâtiments semble classique or c’est un moyen de densifier et de réduire la surface à urbaniser en particulier pour la zone UBX2 (centre de recherche) sur plan d'aménagement et dans le règlement c'est maxi 15m en UXb1 et 20m en UXb2. Pourquoi ne pas lever cette contrainte paysagère dans le règlement et construire plus haut pour réduire l'emprise au sol? · Les parkings devraient être recouverts d’ombrières photovoltaïques ainsi que les toits des bâtiments (énoncé dans les objectifs mais non repris dans le règlement) : Les réponses données lors de la réunion publique montrent que la société Kuhn ne veux pas aller au-delà de l'obligation légale d'ombrières photovoltaïques pour les grands parkings…Pourquoi ce manque d'ambition pour les énergies renouvelables de la part de Kuhn, c'est pourtant une manière économique et factuelle de réduire l'empreinte carbone de l'activité industrielle? · Pour l'îlot de vieillissement qui est conservé il faudra vérifier s'il reste classé en EBC dans le règlement final (article 13 de la zone N dans PLU actuel). · Les bandes de 30m de forêts en périphérie (espaces boisés classés) sont retirées de l’artificialisation, certes, mais ne présenteront qu’un aspect paysager, les fonctionnalités environnementales étant réduites à presque néant. COMPENSER: · Le principe général qui est retenu est un facteur 2 par rapport à la surface déboisée avec 50% en compensation forêt (scolytes) et 50% en agroforesterie. Il est regrettable que le PETR, qui par ailleurs fait la promotion de la trame verte et bleue, ne montre pas plus d'ambition dans le niveau de compensation car le soutien de Kuhn pourrait aider à retenir un facteur de compensation plus ambitieux pouvant aller jusqu'à 5 comme la réglementation le permet. · Une action d'agroforesterie de forte envergure liée au projet Kuhn pourra avoir un effet d'entrainement et donc sera très bénéfique pour tout le territoire (sans parler de l'image de Kuhn au niveau environnemental et social). · Comment s’assurer que les surfaces allouées à l’agroforesterie seront effectivement mises en œuvre et pérennes dans la durée? Il faudrait donc mettre en place le dispositif d'obligation réelle environnementale (ORE) sur une durée minimale de 40 ans ou plus. Ce point de pérennisation de l'action d'agroforesterie n'est pas évoqué dans le dossier de concertation. Autres questionnements et remarques: · Kuhn pourrait-il prévoir la compensation agroforesterie sur ses terres à Hirschland ? · Quel est le résultat du suivi batraciens et chiroptères pourtant engagés dans le cadre des actions de compensation précédentes? Cela aurait été utile de le verser à ce dossier de concertation pour éviter de répéter les mêmes erreurs (les mares actuelles ne seraient pas fonctionnelles) · Des actions pour réduire les nuisances sonores auprès des riverains devraient être misent en œuvre pour atténuer les effets indésirables liés à l’accroissement de l’activité et du nombre d’employés. Il faudrait permettre aux employés de venir en vélo ou en transport en commun pour réduire la circulation automobile. Il faudrait donc créer des pistes cyclables menant au site depuis Saverne et Monswiller ce qui n'est pas du tout évoqué dans le projet d'extension de Kuhn.
Carole Bridault 20 mars 2024 à 04:11
L'artificialisation des sols constituent un enjeu majeur pour limiter le réchauffement climatique. Or nous sommes face à ce projet d’ampleur qui vise à déclasser une forêt et défricher 18 hectares, pour des intérêts purement économiques. L’absence d’étude environnementale au dossier de concertation ne fait que démontrer le peu de considération pour les impacts environnementaux engendrés par ce projet. En tant qu’habitante, je me permet de poser les questionnements suivants : Les incidences potentielles de la mise en compatibilité du PLU de Monswiller sur l’environnement: En l’absence d’étude environnementale versée au dossier, comment se prononcer sur un projet qui vise à détruire une forêt classée de 18 hectares ? Nous ne pouvons pas évaluer la séquence Eviter-Réduire-Compenser qui vise à décrire les mesures prises sur la réduction des impacts environnementaux. Un tableau en fin du document mentionne les incidences potentielles sans indiquer sur quelles études il s’appuie pour évaluer ces impacts ( pas de chiffre, de données...). Je m’étonne que la pollution de l’air engendrée par ce projet soit jugée avec un impact « nul à faible » sur la santé humaine, alors que le trafic routier sera plus important, comme mentionné. Faut-il rappeler que la pollution atmosphérique est un enjeu majeur de santé publique, puisqu’elle provoque 48 000 décès prématurés par an en France ? De plus l’étude paysagère, mis à part les préconisations générales liées à l’impact de la pollution lumineuse, fait surtout référence à la fonction paysagère du lieu et à ses aspects esthétiques, ce que l’on retrouve dans le dossier général. Nous n’avons pas plus d’indications sur des aménagements prenant en compte les enjeux liés à l’environnement. Le plan de règlement : L’îlot de vieillissement et le stand de tir seront maintenus en espace boisé classé. Qu’en sera t-il lorsque les extensions seront construites ? Les fonctions écologiques du lieu seront forcément perturbées, d’autant que le projet ne mentionne pas de corridor écologique permettant de prendre en compte les impacts sur la biodiversité présente sur le site et ces zones sensibles. Les bandes de 30m de forêts en périphéries (espaces boisés classés) sont retirées de l’artificialisation mais il est juste mentionné qu’elles auront une fonction paysagère. Il seraient pourtant bien utile à la biodiversité du lieu de mettre en place des corridors écologiques. Le principe général qui est retenu est un facteur 2 par rapport à la surface déboisée avec 50% en agroforesterie. Pourquoi ne retient-on pas un facteur pouvant aller jusqu'à 5 comme la réglementation le permet, pour un projet je le rappelle qui a un impact environnemental très fort, puisqu’il déclasse une forêt et défriche 18 hectares ! Concernant ces surfaces allouées à l’agroforesterie, les explications sont trop maigres pour pouvoir en juger. Sera t-il notamment prévu de pérenniser ces surfaces via un zonage particulier ou mieux, un ORE ? Mobilité douce : Il est évoqué à plusieurs reprises que le nombre de places de stationnement : "- est déterminé en tenant compte de la nature, du taux et du rythme de fréquentation - doit tenir compte des besoins réels en stationnement" Je m’interroge donc sur la faisabilité de ce calcul des besoins réels. Comment vont-être évaluées le nombre de places ? Seront-elles construites une fois que l’activité du site aura débuté, pour ainsi tenir compte des besoins réels, comme mentionné ? Tout comme le projet de création d’un parking en silo sur le site de Kuhn1 qui, au passage, a aussi entraîné la modification du PLU de la ville de Saverne, pour rendre un terrain classé NP1 ( zone Naturelle et forestière, captage d’eau potable), je m’interroge sur la politique de mobilité de l’entreprise Kuhn, qui n’est absolument pas évoquée. Le gouvernement, à travers la loi d'orientation des mobilités de 2019, et afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, incite fortement au covoiturage et aux mobilités douces. Cette loi encourage notamment les entreprises à mettre en place un dialogue social à ce sujet et un plan de mobilité. À travers le forfait mobilité durable, les employés peuvent recevoir jusqu'à 700€ de prime annuelle pour les récompenser de comportements vertueux. Les employés de Kuhn bénéficient-ils de ce forfait mobilité durable ? Cette entreprise, par sa taille, sa renommée et le transit routier qu’elle engendre au niveau de ses différents sites pourrait se montrer exemplaire quant à cet enjeux de santé publique et environnemental , ou tout du moins témoigner d’un quelconque intérêt à cette cause. Il n’est d’ailleurs pas du tout mentionné d’espace pour le stationnement des vélos, ni même de pistes cyclables, de navettes ou même d’encouragement au co-voiturage, qui permettraient pourtant de réduire la pollution de l’air et la santé des habitants et de ses salariés et l’artificialisation de surfaces pour le stationnement des voitures individuelles. Tout cela me fait sérieusement douter des intentions de l’entreprise Kuhn quant à ses engagements en matière d’environnement, qu’elle a pourtant revendiqués lors de la réunion publique à Monswiller. J'attends donc l'étude environnementale pour en juger!
Michèle Grosjean 19 mars 2024 à 05:00
A l’attention de Monsieur le Président de la Communauté de Communes du Pays de Saverne Veuillez trouver ci-joint les remarques et observations formulées par ALsace Nature dans le cadre de la concertation publique portant sur la mise en compatibilité du PLU de Monswiller dans le cadre du projet d’extension de l’entreprise Kuhn. Bien cordialement --> contribution écrite : https://urlz.fr/pWJO
Benoit Toury 13 mars 2024 à 10:32
Le projet extension est en cours depuis de nombreuses années, bien que l’entreprise Kuhn s’applique à nous parler de l’importance économique de celui-ci probablement justifié. Il fait l’objet de critiques également justifiées, pour lesquelles les porteurs de ce projet ne semblent pas vouloir tenir compte. L’impact environnemental du projet pose des questions de moralité et de la capacité de notre société à s’engager pour la préservation de son patrimoine naturel. La zone d’extension prévue est située sur une forêt domaniale qui a été déclassée du statut de forêt de protection par le décret en Conseil d’Etat du 31 octobre 2017 après son classement en 2012 qui était consécutif à l’implantation de la société KUHN SA sur le site de la Faisanderie afin d’empêcher toute extension future sur la forêt. À cela s’ajoute, l’impact du projet qui remet en cause différentes mesures de compensation pour l’environnement qui sont des engagements pris à l’époque par Kuhn lors de sa première implantation. Lors de la précédente concertation début 2021, l’entreprise a largement fait signer aux communes du territoire une motion pré-rédigée. Ce qui montre clairement le soutien fort des élus pour ce projet. Lors de cette concertation, la grande majorité des questions environnementales n’ont pu être réellement discutée, le projet était en cours de construction. Pour cette nouvelle, concertation plus de 2 ans après il n’est toujours pas possible d’avoir d’information concrète sur les questions environnementales à cette étape clé du projet, ces questions étant repoussées a une prochaine concertation. Ce choix n’inspire clairement pas confiance, ce que devrait susciter un projet porté par une entreprise aussi vertueuse. Le dossier de concertation est relativement étonnant pour un projet d’une telle ampleur, alors qu'en règle générale, pour un projet aussi important, on pourrait s’attendre à un dossier extrêmement complet permettant à tout citoyen de comprendre les enjeux et les engagements pris. Ce dossier constitue tout au plus, une note résumant quelques grandes idées en 38 pages. Ce dossier se montre d’ailleurs d’un grand professionnalisme en fournissant une annexe 3 illisible pour éviter toute fatigue superflue au lecteur. La mise en compatibilité du PLU est logiquement soumise à évaluation environnementale, or le dossier de concertation n’intègre pas une telle étude, si ce sont les services de l’état qui jugent de la qualité de celle-ci, il aurait été normal de la joindre au dossier afin que tout citoyen puisse juger de la bonne gestion de ce projet. À la lecture de ce dossier, on ne peut que supposer que les informations communiquées sont limitées afin d'atténuer toutes critiques du projet, car il est difficile de croire qu’un projet estimé à 150 millions d’euros et jugé majeur souffre d’une telle incompétence. La modification est extrêmement bien pensée pour permettre de réaliser l’extension sans aucune contrainte pour Kuhn. Il est regrettable que seules quelques mesures mineures pour l’environnement soient intégrées à la modification du PLU. La zone est déclassée de son statut de réservoir de biodiversité, sans plus d’arguments. La création de deux zones d’aménagement semble surtout avoir été annoncée pour que l’évaluation des impacts environnementaux soit à terme minimisé en phasant le projet sur plusieurs années et ne constitue pas une réduction du projet. La communication sur l’agroforesterie comme mesure phare enclenche de nombreuses questions, l’une des plus importantes est celle sur la vision de la forêt et de son équivalence par les différentes parties ? Une haie n’est pas une forêt, cette dernière n'abrite pas les mêmes cortèges d'espèces et se développe sur des échelles de temps plus longues, il est alors difficile de parler d’équivalence. Le projet pose la question prégnante dans beaucoup de territoire, un projet de développement économique, mérite-t-il que l’on sacrifie systématiquement son patrimoine naturel ? Si tout le monde a bien conscience de l’importance du poids économique de l’entreprise. L’importance de l’entreprise a été aussi acquise grâce au territoire de Saverne. Toutes les entreprises et projets, aussi louables soient-ils, ne devraient pas avoir de traitement de faveur, mais devrait au contraire porter ces projets vers une exemplarité. Or, dans le cas présent, le discours oppose l’impérieuse nécessité d’un projet de croissance économique basé sur les seules promesses de responsable et d’élus et celui d’un dénigrement des enjeux écologique. La gestion de ce projet d’extension, laisse peu de doute sur l’impact de cette concertation, l’espoir d’une réelle prise en compte des enjeux environnementaux pour ce projet se situe dans le code de l’environnement. Un écologue et habitant du territoire
Philippe Gillig 06 mars 2024 à 11:58
En tant que professeur d'économie à l'Université de Strasbourg, je voudrais préciser, pour ceux qui affirment à raison qu'il est "dommage d'évaluer un projet industriel principalement sur la base de l'emploi et de l'économie locale", qu'une analyse économique sérieuse doit intégrer les coûts environnementaux. L'argument de la "sauvegarde de l'économie locale" consiste à opposer l'économie à l'écologie. Cela n'a aucun sens en théorie économique qui, depuis 150 ans, tient compte des services rendus par la nature (dans le jargon des économistes, on appelle cela des "externalités positives") et du coût social de la destruction de la nature (les "externalités négatives"). Ne pointer que les bénéfices en termes d'emploi n'est pas scientifiquement honnête car c'est voir le verre à moitié plein: c'est oublier tous les coûts des dégâts environnementaux que notre économie locale (et mondiale) devra inéluctablement supporter. L'état des savoirs actuels en économie conclut de manière claire à l'impératif de préservation de notre environnement naturel, en particulier à cause des coûts exponentiels (et non pas juste croissants) liés à l'artificialisation des sols ainsi qu'à l'érosion de la biodiversité. Je vous suggère quelques références bibliographiques pour approfondir cette question : https://www.editionsladecouverte.fr/la_croissance_verte_contre_la_nature-9782348067990 file:///C:/Users/Philippe%20Gillig/Downloads/texte_veblen.pdf
Guy Jacquin 04 mars 2024 à 02:03
[mail reçu sur la boîte concertation-plu-monswiller@cc-saverne.fr le 03/03/2024 à 18:49] Au sujet de la consultation publique concernant la révision du PLU de Monswiller pour l’extension de l’entreprise Kuhn. Madame, Monsieur, Dans le cadre de la consultation publique concernant la révision du PLU de Monswiller pour l’extension de l’entreprise Kuhn, je me permets - après avoir lu le dossier de concertation – d’exprimer mon avis : ? Bien que des progrès en faveur de l’environnement aient été apportés par rapport au projet d’origine (notamment réduction de la surface déboisée et réaménagement du site), des zones d’ombres persistent, et qui ne sont pas des moindre. ? Le dossier ne révèle très peu voir pas du tout l’impact des travaux, notamment ceux de déforestation de nombreux hectares, sur les espèces présentes ainsi que sur leurs dynamiques et la dynamique de l'écosystème. Les travaux affectent notamment la zone concernée mais modifient aussi les zones adjacentes. Qu’en est-il des impacts sur ces zones-ci ? Quelles méthodes – si impacts il y a – seraient envisagées pour compenser ces pertes ?Sont-elles suffisantes et adaptées ? Un retour sur ces questions serait pertinent. En vous remerciant pour l’intérêt que vous porterez à ce message et ce que vous ferez, Bien cordialement, Guy JACQUIN
Emilie Baro 02 mars 2024 à 07:14
Je regrette le manque d'information sur les impacts sur les espèces présentes sur le site concerné par le défrichement et autour. Il parait important que l’étude d’évaluation environnementale soit présentée dans le cadre de la concertation et démontre comment la démarche "éviter, réduire et compenser" contribue à réduire les impacts sur l’environnement aussi bien à l’intérieur du site qu’a l’extérieur immédiat, le tableau concernant les incidences potentielles du document se contentant d’affirmer sans démontrer. Il est regrettable que cette étude ne soit pas versée dans le dossier de concertation.
Catherine Gries 02 mars 2024 à 07:29
Je suis contre la destruction de la forêt, du couloir écologique, des habitats et du garde manger qu’elle représente pour de nombreuses espèces. Des friches industrielles existent dans le secteur et il serait de loin préférable de les utiliser. Quant aux mesures de compensation, elles sont rassurantes sur le papier mais inefficaces dans la réalité comme l’ont prouvé celles mises en place dans le cadre du GCO.
Anthoni Khayden 16 février 2024 à 03:08
Primo, je trouve les contributions des salariés kuhn très malsaines. Je refuse d'être victime de leur chantage à l'emploi. Je signale que depuis début 2024, les offres d'emploi ont considérablement baissé et beaucoup d'intérimaires ont été mis à la porte notamment à saverne et monswiller, alors venir parler d'attractivité de l'emploi c'est bien gentil. secundo, les navettes de semi-remorques se sont intensifiées depuis des mois rue de steinbourg (D6) entre saverne et monswiller, beaucoup de riverains sont mécontents notamment des personnes âgées qui malheureusement ne peuvent pas ou ne savent pas laisser leur contribution ici. tertio, au niveau de la rue edmond about et promenade de la schlitte les voitures garés le long du trottoir, de la rue ou devant chez les riverains + le parking a étage complètement plein montre à quel point le presenteisme est roi (cf. brève dna début covid). Faites au moins bénéficier à ceux qui peuvent d'un vrai télétravail, on respirera tous un peu mieux ! je suis contre le projet d'extension, khun ne fournit aucun élément concret pour rassurer les riverains et habitants du bassin à part sortir des mots à la mode comme agroforesterie...la reforestation que ça soit avec des arbres ou des haies est utilisé comme une diversion, une échappatoire à la protection des forêts, c'est court termiste, ça créé des espaces hautement inflammables, ça augmente l'érosion des sols.
Musée du Patrimoine Agricole Allenwiller - Sommerau 15 février 2024 à 07:59
Indirectement très impliqué dans l'histoire de l'agriculture au travers de la présentation de l'évolution du machinisme s'y rapportant dans notre Musée du Patrimoine agricole, nous nous permettons d'exprimer notre ressenti découlant des nombreux échanges avec nos visiteurs. L'évolution de la mécanisation et la technicité s'y rapportant ont non seulement permis d'alléger la tâche physique des agriculteurs mais aussi de répondre aux défis croissants de la fonction première de l'agriculture : "nourrir l'humanité". Il apparait clairement que KUHN au travers de ses 196 ans d'existence a largement contribué à relever ce défi en devenant de simple fabricant local un leader mondial. Notre coup de projecteur sur le passé doit nous amener collectivement face aux obstacles considérables qui se présentent à nous, de préparer les moyens de répondre sans tarder aux défis de demain. A l'image de l'évolution de nos voitures où les technologies les plus avancées dominent leur conception et leur usage, la machinerie agricole doit avancer dans la même voie. Seuls sauront répondre, continuer à se développer et subsister les entreprises de ce domaine qui maitriseront les techniques de pointe. Le projet d'extension du site KUHN de Monswiller intégrant un centre de Recherche et Développement est la réponse à ce défi et la modification du PLU de Monswiller en est la clé. En conclusion, nous sommes entièrement favorables et soutenons le projet d'extension de Kuhn. (Association Socio-Culturelle d'Allenwiller / Musée du Patrimoine Agricole)
Loic Baumann 13 février 2024 à 07:11
100 % favorable à ce projet
DIDIER WISS 13 février 2024 à 06:54
Bonjour, Cela fait 30 ans que je suis salarié de l'entreprise KUHN. Pendant ces années j'ai été amené à exercer des fonctions diverses dans les instances représentatives du personnel jusqu'à la fin 2023. Durant ces années notre direction nous à présentée les différents projets qui sont sortie de terre sur le site de Monswiller le magasin pièce de rechange ( Kuhn Partz), premier projet de (Kuhn MGM) et dans un deuxième temps l'extension d'MGM. Lors des différentes concertations et présentations que nous avions dans le cadre des réunion du Comité d'Entreprise puis dans les cadre du Comité Economique et Social les engagements pris par notre direction ont toujours été tenus que se soit dans le contexte économique ( emploi créé, développement etc....) ainsi que dans le domaine écologique ( compensation, respect de l'environnement etc). Un autre point qui je voudrais ici préciser c'est que travailler chez Kuhn permet aux salariés ( souvent nous somme appelés les Kuhnistes par les Savernois) d'avoir un projet de vie et la possibilité de pouvoir faire une longue carrière dans notre entreprise. Voilà pourquoi j'espère que cette concertation aboutira à l'obtention du terrain pour que notre société puisse mener à bien sont projet d'extension qui ne sera que positif pour notre communauté de commune et aura des retombées économique mais également des perspectives de nouveau emplois.
Julien Kauffenstein 09 février 2024 à 08:55
Je suis enthousiaste à l’idée de cette extension : - Par son activité directe et indirecte, KUHN est déjà l’une des locomotives majeures du dynamisme de la région de Saverne… favoriser son développement participe à réindustrialiser la France. - Par son domaine d’activité, c’est l’un des maillons de la souveraineté alimentaire de notre pays. Dans le contexte de concurrence internationale que l’on connaît, donner à l’entreprise tous les moyens dont il a besoin pour se développer et rester compétitif est primordial. - Par les mesures compensatoires au déboisement, KUHN maintient globalement l'équivalence environnementale. Pour notre territoire et notre avenir ce projet est pertinent, utile et bénéfique.
François Dupont 02 février 2024 à 09:55
Quelle dommage d'évaluer un projet industriel principalement sur la base de l'emploi et de l'économie locale. D'un chantage à l'emploi découle la destruction d'un écosystème local, d'espaces forestiers, de zones - relativement - épargnées, qu'une entreprise considère comme destructibles, déplaçables, remplaçables comme un vulgaire pulvérisateur. C'est une visio de notre territoire que je ne peux pas partager, une vision de l'agriculture (enfin, de l'agro-industrie vu la taille, le poids et l'amplitude des machines développées) totalement décalée, basée sur le productivisme, la destruction, l'exploitation, plutôt que sur le respect du monde qui nous entoure. Qu'ils aillent donc s'installer en Ukraine, puisque c'est le chantage qui était fait !
Raphael Lender 31 janvier 2024 à 03:08
Pour le projet pour l’avenir du secteur et les emplois que sa va crée.
Bernard Jacob 31 janvier 2024 à 01:07
Bonjour, je suis totalement pour et à 100% favorable à ce projet. Belle initiative de développement économique industriel, dans un contexte général où la france perd petit à petit toute son industrie. Le projet Kuhn, enfin du concret qui va dans le bon sens pour tous
Jean-christophe HAAS 30 janvier 2024 à 10:57
Mon avis, en tant que salarié de cette entreprise, paraîtra forcément "biaisé" aux yeux d'un certain nombre de personnes. Mais j'essaye néanmoins de porter un regard le plus neutre possible sur ce sujet. Je ne peux que confirmer, pour le vivre "de l'intérieur" depuis plus de 35 ans maintenant, que cette entreprise est soucieuse de son impact sur l'environnement. Elle l'est à tout point de vue. En tant qu'industriel d'abord. En tâchant de limiter le plus possible l'impact de son activité. Et en prenant en compte les contraintes liées à la présence d'un site industriel, au milieu d'une zone habitée. Mais aussi, en tant que porteur de solutions au monde agricole. Avec des solutions qui intègrent les grands sujets du moment et de demain (comment accompagner les agriculteurs vers des solutions plus propres, plus respectueuses de l'environnement, plus soucieuses de l'impact sur la nature). Mais ces sujets ne sont évidemment pas simples. Il faut du temps pour leur mise en place et leur déploiement. Les solutions à trouver doivent aussi permettre à nos agriculteurs de pouvoir vivre dignement de leur travail, en générant des revenus en rapport avec leur engagement, leurs sacrifices. Ce projet d'extension de KUHN, qui souhaite renforcer sa présence sur son territoire "historique" est une bonne nouvelle pour l'emploi et pour le territoire. Il ne peut que contribuer à ancrer davantage encore le lien qui unit cette marque mondiale au territoire qui l'a vu naître, il y a bientôt 200 ans. C'est un fleuron du machinisme agricole, reconnu dans le monde entier. Cela ne donne pas tous les droits, bien-entendu. Mais il n'est ici nullement question d'outrepasser quelque droit que ce soit. Bien au contraire. L'entreprise se soumettra évidemment au respect des mesures à déployer, en contre-partie du déboisement engendré. Et c'est bien normal. Assurer la perénité de l'emploi sur le bassin de Saverne, avec toutes les conséquences économiques positives pour la région, tout en compensant, par la replantation de forêts nouvelles, la partie défrichée sur le site de Monswiller, me semble représenter un chemin raisonnable et acceptable. Je porterai le même jugement si il s'agissait ici du projet d'une autre grande marque implantée localement et dont je ne serai pas le salarié. Parce que cela découle du bon sens.
Christophe Lambour 22 janvier 2024 à 08:39
Votre camion navette du site Savernois vers Monswiller transite par la rue de Steinbourg ( D6) de 5h00 à 21h00 tous les jours, il était convenu à l'époque que celui-ci passe sur la D 421 évitant ces nombreux passages journaliers devant nos habitations. J'imagine que ces norias vont augmenter avec vos projets, il me semble que vous aurez une route interne qui débouchera dans le futur sur le rond-point à hauteur des Ets Fossil sur la D421, j'ose espérer que cette fois-ci nous ne subirons plus vos allers-retours quotidiens.
DANIEL STAUB 29 novembre 2023 à 05:54
J'ai étudié le bilan de la Concertation préalable du 20 mai 2021- J'ai relevé (en pièce jointe) les 10 points qui interpellent. Il y a encore beaucoup de questions sans réponses: -objectif minimal de zéro perte de biodiversité- équivalence écologique- création d’ilots de senescence à hauteur de 30 ha (proposé par Saverne) - inventaire de la population présente dans le stand de tir a été réalisée et confirme la fonctionnalité du site pour les chauves-souris (cela mérite un traitement exemplaire) - la recherche se poursuit concernant les sites de compensations environnementales lesquels doivent faire l’objet d’analyse pour en évaluer leur état écologique (quels sont les organismes mandatés pour cela?) - La poursuite du dialogue avec les parties prenantes : Constitution d’un groupe de travail sur les compensations environnementales et la trame verte et bleue comprenant notamment les associations environnementales - Le bureau d’études en charge de l’environnement a transmis des informations précises et argumentées sur le volet environnemental (consultables où?)
ALAIN -KUNTZ 17 novembre 2023 à 07:31
De ce que je déduis de la maigre communication formulée par Kuhn, va s'ensuivre une noria de camions sur des voies de communication déjà très encombrées. les pneumologues ont de beaux jours devant eux. mais j'espère au moins que ça remplira les caisses de la commune et permettra de modérer une taxe foncière déjà très, très lourde pour pas grand chose en retour ...
Timothé Golla 27 octobre 2023 à 11:02
Si j'ai bien suivi les informations données sur les DNA (et qui ne semblent d'ailleurs pas trouvables sur ce site), le projet rasera environ 30 hectares de forêt pour créer 100 à 150 nouveaux emplois. Si on calcule la surface par salarié, on arrive à 2000m². Il risquent de se sentir bien seuls... Blague à part, avec les problèmes écologiques actuels, je trouve ça désastreux de vouloir raser une forêt entière pour la bétonner, coupant ainsi certains couloir écologiques déjà en mauvais état. De plus, il existe des friches industrielles dans la commune voisine, Steinbourg, qui pourraient tout à fait être détruites pour être utilisées par Kuhn.